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Critique Ciné : Deadly Illusions (2021, Netflix)

Publié le 25 mars 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Deadly Illusions // De Anna Elizabeth James. Avec Greer Grammer, Kristin Davis et Dermot Mulroney.

Nouveau succès de Netflix, Deadly Illusions est un navet cosmique. Cela me rappelle un peu Fatale et ces autres films donnant l’impression de sortir d’un placard de films honteusement cachés pour ne pas les sortir. Pourtant, sur le papier Deadly Illusions pouvait fonctionner mais durant près de deux heures on s’ennuie ferme. Cela a de quoi ressembler aux téléfilms de l’après-midi que l’on voit sur les grandes chaînes françaises et ce n’est pas très reluisant. Anna Elizabeth James (Pistachio, Emma’s Chance), bien habituée des téléfilms de seconde zone - notamment sur des jeunes filles qui adorent les chevaux dans la campagne américaine - n’arrive jamais à avoir l’ambition de son idée de départ. Tout au long de ces deux heures, Deadly Illusions semble enchaîner des scènes sans chercher à créer un sentiment de cohérence. Pourtant, le casting n’est pas mauvais en tant que tel. Disons que c’est ce que l’on peut attendre d’un film de fond de tiroir estampillé Netflix. Parfois, cela peut devenir de bonnes surprises mais en l’occurence ici pas du tout. Sans direction d’acteur digne de ce nom, tout le monde cabotine en long et en large (Kristin Davis et ses airs de merlan frit n’aident pas du tout).

Une auteure à succès souffre du syndrome de la page blanche et engage une jeune femme afin de s’occuper de ses enfants. Alors qu’elle commence à écrire, la limite entre ce qu’elle écrit et la réalité devient floue.

Mais si seulement Deadly Illusions était amusant. Sauf que non car l’on s’ennuie du début à la fin. Dès que le film se réveille pour sa conclusion afin d’offrir un brin d’action (prévisible à souhait), alors difficile de raccrocher complètement au récit. La façon dont la méchante nous est présentée manque cruellement de subtilité, sans parler de la conclusion du film qui tente de suggérer soit que la jeune babysitter s’est évadé ou que l’auteure a finalement imaginé tout ça, n’a aucun intérêt non plus. Deadly Illusions c’est donc perdre deux heures devant un téléfilm de l’après-midi qui peut passer le temps si l’on fait du repassage en bruit de fond mais qui n’apporte rien si l’on est confortablement installés dans son canapé. Cela fait déjà un bout de temps que Netflix produit des nanars de ce genre là et je dois avouer que je trouve ça dommage. Ils ont les moyens de faire d’autres propositions et rien ne va ici. Pourtant, Deadly Illusions fait partie actuellement des programmes originaux de Netflix les plus regardés en France, ce qui a piqué ma curiosité, mais parfois la curiosité n’a vraiment rien de bon.

Note : 1/10. En bref, il n’y a rien à sauver dans cet étron cosmique.

Disponible sur Netflix


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