Critiques Séries : New Amsterdam. Saison 3. Episode 5.

New Amsterdam // Saison 3. Episode 5. Blood, Sweat & Tears.

Une fois de plus, New Amsterdam génère un commentaire intelligent sur l’état de l’hôpital public américain mis en avant à cause de la pandémie. Ce qui est intelligent dans cette saison 3 de New Amsterdam ce n’est pas seulement ce commentaire désespéré, comme un dernier appel avant la mort de l’hôpital, mais aussi une saison qui cherche la lumière au bout du tunnel. Car mine de rien, cet épisode trouve un joyeux équilibre entre l’émotion et quelque chose qui vient apporter une vraie note d’espoir dans le récit. Car au premier abord, on peut se dire que tout ce que fait New Amsterdam est déprimant mais pas du tout. Une fois de plus, cette série est la seule série médicale actuellement diffusée qui a trouvé à chaque épisode l’occasion de parler de la pandémie de façon belle mais avec un vrai impact narratif dans lequel on peut se retrouver (même si l’on n’est pas soignant, mais simplement par ce que le monde a vécu et vit encore aujourd’hui).

Si cette série a toujours été l’une de mes séries médicales préférées, elle continue cette année à s’améliorer et à aller d’autant plus loin dans sa façon de raconter son histoire. Elle ne perd jamais de ses propres yeux ses personnages à sa façon. Sans vouloir trop en faire, je dirais que cette saison 3 est la meilleure de la série (et probablement l’une des meilleures saisons de séries médicales depuis très longtemps). Il y a ce côté Urgences qui ressort par moment, notamment dans ces instants de vives émotions que la série de NBC savait faire. Le casting est parfait, que cela soit Tyler Labine, Agyeman ou encore Ryan Eggold. Chacun apporte quelque chose, une note d’émotion ou d’espoir et permet d’élever le récit qui sur le papier pourrait être assez simpliste.

Le casting est donc responsable d’une grande partie de la réussite de cette saison. On sent qu’ils vivent comme si l’on était face à un documentaire. D’autres sont là pour donner le ton comme Alejandro Hernandez ou Christine Chang. Ils font de leurs histoires quelque chose de fort et je dois avouer que c’est fascinant. Les patients de la semaine sont eux aussi forts en répercussions sur le propos de cette saison. Iggy de son côté a toujours ses propres problèmes personnels, mais la série trouve un bel équilibre avec ce personnage auquel je ne m’attendais pas forcément. Quoi qu’il en soit, j’ai déjà hâte de voir ce que la suite nous réserve tant cet épisode incarne tout ce que je peux attendre de la part d’une série médicale (d’autant plus avec la pandémie qui rode autour de nous).

Note : 7/10. En bref, l’épisode équilibre l’espoir avec le désespoir avec une telle aisance que cela rend le propos d’autant plus passionnant.

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