Critiques Séries : The United States of Al. Saison 1. Pilot.

The United States of Al // Saison 1. Episode 1. Pilot.

L’empire Chuck Lorre sur CBS n’a pas de limites. Producteur de The United States of Al, il continue donc d’avoir la confiance de la chaîne (notamment quand on voit que Young Sheldon vient d’être renouvelée pour une saison 5, 6 et 7). David Goetsch (The Big Bang Theory) et Maria Ferrari (Young Sheldon) veulent ici nous raconter l’histoire de Riley et Al sauf que tous les poncifs de la sitcom multi-cam déjà vus sont là et je dois avouer que cela a énormément de mal à raconter quoi que ce soit d’intéressant. En se reposant sur le choc des cultures (le personnage principal est un immigré afghan) et les conséquences que la guerre en Afghanistan a pu avoir sur Riley, la comédie n’arrive jamais à réellement faire quoi que ce soit d’hilarant. Je dirais même que ce premier épisode est parfois gênant. J’apprécie le fait que la série cherche à représenter d’autres cultures mais pourquoi Al est le seul dans ce premier épisode ? J’aurais préféré que l’on nous plonge dans la culture afghan. Adhir Kalyan était bon dans Aliens in America (CW) ou encore Rules of Engagement (CBS) et bien que les intentions soient ici bonnes, rien ne fonctionne réellement.

Riley est un ancien combattant de la Marine. Il tente de se réadapter à la vie civile dans l'Ohio. Il voit débarquer Awalmir "Al", l'interprète qui a servi dans son unité en Afghanistan. Ce dernier vient d'arriver aux Etats-Unis afin de commencer une nouvelle vie.

Ce premier épisode se concentre sur les personnages et leur introduction afin de savoir qui est qui. On rencontre les parents de Riley (et notamment son père incarné par Dean Norris qui fait tous les clichés américains en quelques minutes) et tout se repose sur cette idée que The United States of Al est une comédie familiale avec un immigré. The United States of Al me rappelle par moment Raj dans The Big Bang Theory. On a eu droit à ces commentaires basés sur son ethnie jusqu’au moment où les scénaristes ont compris qu’il fallait faire autre chose de ce premier épisode. Il y a quelques stéréotypes mais la plus grosse erreur de ce premier épisode ce n’est pas vraiment ça mais plutôt le manque cruel d’humour. Rien n’est vraiment drôle et aucun des personnages attachant. D’une certaine façon je me demande si le but n’est pas de faire comme avec Mom et donc de nous offrir une comédie familiale plus touchante que les autres. Il y a d’ailleurs dans ce premier épisode des moments où l’on a cette impression que le scénario cherche la tendresse. Mais les blagues ne décollent jamais et transforme ainsi The United States of Al en une sorte de comédie sans grande âme qui semble être là pour remplir des quotas de production demandés à Chuck Lorre.

Note : 4/10. En bref, tout n’est pas à jeter mais rien n’est réellement intéressant. En plus de manquer d’humour, la série reprend la mécanique usuelle d’un genre qui aurait mérité une approche plus moderne.

Prochainement en France