Comme je l’ai brièvement évoqué sur le blog, je suis sur le point de lancer une série de cours en ligne dans les prochains mois.
Il y a quelques idées qui me viennent spontanément en tête et qui pourraient faire de bons sujets : la drague online (c’est en prévision), l’approche, améliorer son attractivité, le rencard, la gestion de relation.
Mais pour ce premier cours, j’ai décidé d’aborder ce qui constitue peut-être la principale difficulté pour la plupart d’entre vous, quel que soit le mode de rencontre : la conversation.
Mon prochain cours en ligne vous apprendra à mieux la gérer, et ce dans un but précis…
Créer un rapprochement émotionnel avec les femmes que vous draguez.
Car savoir soutenir une conversation, en soi, ce n’est pas suffisant.
Avoir des conversations platoniques, qui restent cordiales du début à la fin, ne mène nulle part – sauf peut-être à la friendzone, dans le meilleur des cas.
Le but n’est pas seulement de tenir une conversation. C’est de parvenir à passer du statut de « mec lambda » dans l’esprit de la fille, à celui de « mec cool avec qui elle flirte » grâce aux échanges que vous avez.
Le but est de faire progressivement évoluer l’ambiance de l’interaction.
Bien sûr, je ne dis pas que ça marche à chaque fois.
Mais si vous suivez mes conseils, appliquez les bonnes attitudes, les stratégies et techniques que j’enseigne, ça marchera plus souvent et plus vite !
Par exemple : au lieu d’installer un bon feeling avec une fille sur vingt que vous rencontrez (que ce soit dans la rue ou dans votre vie de tous les jours), peut-être que vous parviendrez à installer ce feeling avec une fille sur cinq…
Ce serait déjà un énorme progrès !
Car, bien qu’installer un bon feeling avec une fille ne vous garantisse pas de la séduire à tous les coups, plus vous serez capable d’avoir des connexions émotionnelles avec les femmes, plus vous aurez de réussite.
Disons que c’est comme pour l’attractivité…
Ce n’est pas parce qu’une fille vous trouve très attirant que vous allez conclure avec.
- Peut-être qu’elle a un copain et qu’elle est fidèle…
- Peut-être qu’elle ne vous « sent » pas…
- Peut-être que vous allez foirer votre opportunité en vous y prenant comme un bourrin…
- Peut-être qu’elle va rencontrer un autre mec…
Par contre, plus les femmes (en général) vous trouvent attirant et plus votre succès auprès d’elles augmente. C’est logique !
Eh bien, c’est pareil pour votre capacité à créer un bon feeling.
Plus vous parvenez à le faire souvent, mieux c’est.
Ce que vous allez découvrir de différent dans ce cours ?
Comme à mon habitude, j’expliquerai un certain nombre de choses à contre-courant de ce qu’on peut lire ou entendre ailleurs.
En voici 2 (histoire de vous mettre un peu l’eau à la bouche) :
1. L’élément le plus fonda-mental n’est pas le contenu.
L’une d’entre elles, c’est qu’apprendre à gérer la conversation nécessite avant tout une amélioration sur le plan mental.
La plupart des coachs en séduction vous conseillent d’améliorer vos compétences sociales (en particulier votre répartie et votre humour).
Ou alors, d’apprendre des « routines » et techniques verbales à répéter aux filles, pour savoir quoi dire le moment venu.
Pour moi, le problème ne se situe pas vraiment dans le manque de compétences ou de préparation sur ce qu’il faut dire.
Le problème, du moins dans la vie réelle (c’est légèrement différent sur le net), c’est que vous êtes trop mal à l’aise sous la pression.
C’est-à-dire que, lorsque vous commencez à interagir avec une fille qui vous plaît, vous sentez que vous DEVEZ lui faire la conversation.
Vous ne pouvez pas seulement rester à côté sans rien dire, ce serait bizarre !
Si vous ne gardez pas la conversation en vie, vous allez devoir vous éjecter. Ce serait renoncer à séduire. Alors vous vous sentez obligé de lui faire la conversation, et ça vous met une certaine pression sociale sur les épaules.
Mais malheureusement, ça ne s’arrête pas là.
Cette pression est accentuée par ce que j’appelle la « pression de la performance ».
Autrement dit : non seulement vous ressentez la nécessité de faire la conversation à la fille, mais aussi de dire des choses intéressantes ou drôles, pour qu’elle apprécie votre compagnie, plutôt que vous trouver barbant !
Et le problème, c’est que (a) plus vous êtes sensible à la pression, plus vous ressentez de l’anxiété ; et (b) plus vous ressentez d’anxiété, plus vous vous sentez paralysé !
Vous avez le cœur qui bat à 1000 à l’heure, vous tremblez de partout, vous êtes en panique totale !
Ces deux solutions ci-dessus, qui sont généralement proposées, ne règlent absolument pas ce problème.
Votre sensibilité à la pression reste la même, avec ou sans celles-ci.
Pire encore : ces solutions, qui paraissent utiles en théorie, deviennent tout à fait inutiles quand vous êtes dans le feu de l’action…
- Vous êtes incapable de réciter une seule de vos routines sans balbutier (vous avez même l’impression de les avoir toutes oubliées !).
- Votre répartie et humour, que vous pourriez avoir en temps normal (quand n’êtes pas anxieux), disparaissent.
Vous pouvez connaître 1000 routines par cœur, être le meilleur boutentrain de votre groupe d’ami, tant que la pression vous paralysera vous resterez un type qui a peur et qui ne sait pas quoi dire en face d’une fille…
C’est pourquoi le mental est fondamental.
Vous DEVEZ vous sentir suffisamment à l’aise dans vos interactions pour que l’anxiété n’inhibe pas votre capacité à discuter avec une fille.
Apprendre à mieux gérer ses conversations passe NÉCESSAIREMENT par une amélioration de votre mental en amont. Tenez-le-vous pour dit !
2. Parler aux filles ≠ discuter avec les filles
Voici une seconde notion importante à comprendre, que je développerai dans mon cours.
Améliorer votre tchatche ou apprendre des histoires et punch-lines par cœur ne va pas nécessairement rendre vos conversations plus faciles. C’est une idée reçue !
Ça va au mieux vous aider à garder l’interaction en vie plus longtemps, avec les filles qui s’investissent peu.
En réalité, la difficulté à gérer une conversationdépend très peu de vos compétences sociales, de votre « game plan », ou même de votre niveau d’énergie.
Il dépend essentiellement de la fille en face de vous. Si elle a envie d’échanger avec vous, ou pas !
C’est BEAUCOUP plus facile de converser avec une fille qui :
- Vous donne pleinement son attention,
- Rebondit sur ce que vous lui dites et relance elle-même la conversation ;
- Répond de bon cœur à vos questions, en donnant des réponses détaillées, sur lesquelles il est facile de rebondir…
…qu’avec une fille qui :
- Participe à peine à la conversation, si bien que vous devez prendre 90% du temps de parole ;
- Donne des réponses courtes et froides – « Oui. », « Non. », « Okay. », « J’ché pas ».
- Vous retire son attention au moindre petit silence qui s’installe.
Avec des filles qui participent, des compétences sociales ordinaires suffisent.
Vous pouvez avoir une conversation fluide et agréable, qui vous amène à ressentir un bon « feeling » l’un pour l’autre, sans avoir un bagout exceptionnel.
Avec celles qui s’investissent peu, en revanche, vous devez avoir une répartie d’enfer pour espérer tenir plusieurs minutes sans avoir l’air relou… Et malgré cela, ça mène rarement à un échange très agréable. Et je fais preuve d’euphémisme !
Voilà où je veux en venir…
Plutôt que de focaliser votre attention et vos efforts sur vos compétences sociales (humour et répartie) ou sur des répliques à apprendre par cœur pour le répéter le moment venu, vous devriez plutôt chercher à inciter les filles à s’investir dans la conversation.
Comme pour les compétences sociales, c’est une aptitude qui se développe. Mais elle est bien plus bénéfique.
Un simple exemple : juste en améliorant votre apparence et votre hygiène, vous pouvez inciter les filles à s’investir 4 fois plus !
Si vous paressez terriblement négligé et avez mauvaise haleine, vous donnerez peu envie aux filles de parler avec vous – même si vous avez une tchatche de malade !
En tout cas ce sera beaucoup plus facile si vous êtes beau, bien habillé, bien coiffé et (légèrement) parfumé !
Mais heureusement il n’y a pas que l’apparence qui incite les filles à s’investir davantage.
Ce que vous dégagez par le biais de votre attitude et de votre état émotionnel joue un rôle très important. Plus que ce que vous dites en réalité.
Enfin, il y a aussi des choses à faire et à NE PAS faire, qui permet de les inciter à vous donner pleinement leur attention et participer.
En outre, si votre objectif est de leur faire ressentir un bon « feeling » avec vous, c’est d’autant plus important de savoir inciter une femme à participer.
Monopoliser la parole, c’est utile quand on veut garder une interaction en vie le plus longtemps possible avec les filles qui ne s’investissent pas. Mais concrètement, parler 20 secondes ou 10 minutes avec ce genre de fille ne change rien. C’est même une perte de temps !
Le bon feeling ne vient jamais quand vous êtes le SEUL à vous investir, même si vous faites rire les filles à gorge déployée.
Il vient après que l’échange se soit mutualisé.
Voilà ce que je vous montrerai dans mon cours en ligne : une manière différente (et surtout plus efficace) de gérer la conversation.
Je vous en dirai plus dans quelques jours 😉
A très vite,
Chrys