Mardi 30 mars, les chefs des armées de l’air, de terre et de la marine ont démissionné. La veille six ministres, dont ceux des affaires étrangères, de la justice et de la défense, avaient été remplacés.
Ce sauve qui peut de ceux qui portent avec Bolsonaro, la responsabilité d’un bilan cauchemardesque, révèle l’ampleur de la crise sociale, démocratique, économique et sanitaire au Brésil. La
macabre barre des 320 000 morts est en passe d’être franchie. 83,5% c’est le taux de mortalité des malades du Covid-19 intubés au Brésil, souvent hors des unités de soins intensifs, faute de places.
Le peuple brésilien paie l’incurie d’un pouvoir et d’un président qui a nié la crise sanitaire, démantelé les services, ouvrant toutes les vannes au capital financier avec des conséquences terribles pour des millions de gens.
Inquiet à 18 mois de l’élection présidentielle et de l’espoir suscité par le retour de Lula sur le devant de la scène politique, le président d’extrême droite s’agite, fait mine de prendre au sérieux la catastrophe sanitaire, mais cela n’est plus en mesure de sauver un régime qui prend l’eau de toutes parts.
Section PCF de Sète