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SYSTÈME IMMUNITAIRE : Les secrets de son bon fonctionnement

Publié le 08 avril 2021 par Santelog @santelog
Sans notre système immunitaire, nous serions constamment malades, car notre environnement regorge d’agents pathogènes (microbes). Sans notre système immunitaire, nous serions constamment malades, car notre environnement regorge d’agents pathogènes (microbes).

Mais comment fonctionne notre système immunitaire ? Si tous les systèmes de notre organisme ont leur importance et leur rôle à jouer, l’immunitaire occupe une place toute particulière. Sans lui, nous serions constamment malades, car notre environnement regorge d’agents pathogènes (microbes). Connaître le fonctionnement de notre système immunitaire ne concerne pas que les médecins. Cela peut permettre à chacun, non seulement de mieux comprendre son corps, d’être acteur de sa propre santé mais aussi d’adopter un certain nombre de gestes bénéfiques.

De quoi est constitué notre système immunitaire ? Si notre système immunitaire est capable d’accomplir ses missions, c’est grâce à son organisation. Ses différents organes, cellules et molécules communiquent entre eux pour réagir face aux menaces.

Les cellules immunitaires notamment, qui comprennent les globules blancs (monocytes, polynucléaires et lymphocytes B et T), cellules dendritiques, cellules NK, mastocytes, cellules résidentes, NKT et lymphocytes T γ-δ. Chaque type de cellules immunitaires joue un rôle spécifique, qui participe au bon fonctionnement global du système immunitaire.

Les intestins, les reins (alliés des voies uro-génitales) et les poumons (alliés des bronches) bénéficient directement des effets positifs de l’exercice : vous trouverez des astuces intéressantes et des conseils nutritionnels sur Conseils-sport.fr pour entretenir les performances de votre système immunitaire.
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Les principaux organes du système immunitaire sont regroupés en 5 catégories.

  • Les ganglions lymphatiques : au nombre d’environ 100, ils sont dispersés dans l’ensemble du corps. On les retrouve donc au niveau du cou, des aisselles, de l’intestin, des plis de l’aine et des genoux. Ils constituent des organes de stockage de lymphocytes.
  • Le thymus : c’est au niveau de cet organe que les lymphocytes T achèvent leur maturation avant d’être libérés dans le sang.
  • La rate : souvent considérée comme une « éponge de sang », la rate constitue en fait un réservoir de globules blancs.
  • Certaines muqueuses :  dispersées un peu partout dans le corps, on les retrouve au niveau du nez, des bronches, de l’intestin (grêle), des voies urinaires et génitales. À lui seul, l’intestin renferme 20 % des globules blancs.
  • La moelle osseuse : tous les globules blancs y sont fabriqués, mais seuls les lymphocytes B s’y développent jusqu’à maturation.

On ne doit pas oublier que les organes du corps humain constituent eux-mêmes les défenseurs de l’organisme. Lorsqu’ils sont défaillants, le système immunitaire a tendance à faiblir aussi. Ainsi, la pratique de l’exercice et l’adhésion à une alimentation équilibrée participent naturellement à « revigorer » notre système immunitaire.

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Certains acides gras jouent également un rôle primordial : un bon équilibre entre les omega-3 et omega-6 est ainsi nécessaire au bon fonctionnement des membranes des cellules immunitaires, mais permet aussi de réguler les processus inflammatoires.

Quels sont les différents types d’immunité de l’organisme humain ?

Le système immunitaire a un fonctionnement double, à l’origine de deux types d’immunité : innée et acquise. 

  • L’immunité innée (ou non spécifique) intervient dans un premier temps. Elle se manifeste par une circulation permanente des globules blancs dans le sang et la lymphe pour neutraliser les éléments perçus comme étrangers.

Cette première forme d’immunité est capable de réagir de façon rapide. Cependant, elle n’est pas en mesure d’adapter sa réponse spécifiquement à chaque pathogène. Une autre forme d’immunité prend alors le relai : l’immunité acquise (ou adaptative), qui prend un peu plus de temps à se mettre en place.

  • L’immunité acquise : Les cellules intervenant principalement dans l’immunité acquise sont les lymphocytes. Après leur production en grande quantité, ils peuvent migrer vers les tissus attaqués pour détruire de manière spécifique les éléments étrangers identifiés comme dangereux.

Mais ce n’est pas tout. L’immunité adaptative a aussi la capacité de garder les agresseurs qu’il a rencontrés en mémoire. Ainsi, elle peut répondre avec plus d’efficacité et de rapidité si l’un de ces corps étrangers réapparaît.

La production d’anticorps est-elle toujours efficace en cas d’infection ?

Les anticorps sont des formes de molécules du système immunitaire. Leur production s’effectue presque toujours en présence d’éléments étrangers. Cependant, ce n’est pas toujours le cas en situation de déficit immunitaire (immunodépression ou suppression).

Cette fabrication d’anticorps ne dépend absolument pas de l’apparition de symptômes et peut se développer même en cas d’infection asymptomatique. Quel que soit l’agent pathogène en cause, la quantité d’anticorps produite est fonction de la charge de pathogènes, des spécificités de l’hôte et de la nature même de l’agent infectieux. Ainsi, nos anticorps ne parviennent pas toujours à nous protéger du développement de la maladie. Cela peut être dû à la nature même de la pathologie, à un déficit immunitaire ou à un système immunitaire mal « entretenu ».

Un mode de vie malsain peut en effet induire l’affaiblissement du système immunitaire. Il faut donc modifier les facteurs en cause et adopter les bons gestes tels que détaillés sur www.naturaforce.com.

Quel processus d’intervention du système immunitaire en cas de menace ?

La réaction du système immunitaire pour éliminer les agents pathogènes se déroule essentiellement en 3 étapes.

L’exemple du coronavirus : pour pénétrer l’organisme, le virus infecte prioritairement les cellules du nez, de la bouche (ou des yeux). Une fois les cellules hôtes infectées, la réponse immunitaire est enclenchée.

  1. Première étape : les globules blancs (leucocytes) se diffusent partout dans le corps à travers la lymphe, le sang et les organes (derme, poumons, intestins, etc.). Ce sont ces cellules qui détectent et captent le virus.
  2. Deuxième étape : des molécules sont secrétées par certaines cellules immunitaires. Ces molécules en recrutent d’autres qui ont la capacité d’éliminer le microbe par absorption puis digestion. C’est à cette étape que survient une inflammation aiguë. Cette dernière se manifeste par des symptômes dont la fièvre.
  3. Troisième étape : alors que les symptômes deviennent de plus en plus sévères, certaines cellules immunitaires se dirigent vers les ganglions lymphatiques les plus proches, à travers le sang. Elles présentent ensuite l’antigène viral aux lymphocytes T et B qui s’activent et se multiplient. Les cellules B produisent des anticorps pour neutraliser le virus tandis que les lymphocytes T détruisent les cellules déjà infectées.

La mémoire immunitaire : une fois l’hôte « guéri », les lymphocytes T et B situés dans les ganglions peuvent conserver l’antigène du microbe en mémoire (immunité adaptative).

C’est cette mémoire immunitaire qui est utilisée comme base pour la vaccination.

Quelle régulation du système immunitaire ? La régulation du système immunitaire est une nécessité. En effet, après l’élimination d’une menace, il est important que les processus déployés par l’organisme puissent s’apaiser et s’arrêter. Cette régulation est opérée par le système immunitaire lui-même : certaines cellules envoient des signaux aux lymphocytes pour qu’ils « cessent le feu ». Ils reviennent donc au calme, prêts à réagir en cas de nouvelle attaque.

Cette autorégulation permet essentiellement à l’organisme de ne pas détruire ses propres cellules (phénomène observé dans les maladies auto-immunes).

Équipe de rédaction SantélogAvr 8, 2021Rédaction Santé log




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