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Critique Ciné : Concrete Comboy (2021, Netflix)

Publié le 09 avril 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Concrete Cowboy // De Ricky Staub. Avec Caleb McLaughlin, Idris Elba et Lorraine Toussaint.

Ricky Staub (The Cage) nous raconte l’histoire vraie de Cole, un adolescent de 15 ans qui va découvrir l’équitation dans un milieu défavorisé où la violence règne en maître. L’idée de départ n’est pas sans faire penser à tous ces biopics larmoyants que Disney produit chaque année. L’un des plus marquants à mes yeux (en tout cas celui auquel je pense) est Million Dollar Arm avec John Hamm sorti en 2014. C’était un joli film, comme Concrete Cowboy l’est de nos jours. Mais il y a derrière toute cette belle humanité, quelque chose qui a parfois du mal à sortir de ce pathos constamment pour nous raccrocher à des éléments simplistes. L’histoire a ses bonnes surprises et Caleb McLaughlin et Idris Elba forment un très beau duo qui à l’écran s’impose tout de suite. Là où Concrete Cowboy pèche un peu c’est avec son scénario. Toutes les scènes ne sont pas forcément intéressantes ce qui peut peser sur la durée du film (1h51 !). Ces scènes démontrent qu’elles auraient pu être coupées au montage afin de faire un film un peu plus court et donc plus entrainant.

Forcé de vivre seul avec son père, Cole, un adolescent âgé de 15 ans, découvre les valeurs rédemptrices de l'équitation dans un milieu marqué par la pauvreté et la violence.

Concrete Cowboy reste tout de même une belle histoire que je suis heureux d’avoir découvert. Cette sous culture unique américaine méritait bien que l’on en parle. Du coup, Concrete Cowboy ressemble par moment à un très joli western moderne. Je ne connais le rôle de G. Neri « Ghetto Cowboy » mais je dois avouer que Concrete Cowboy me donne envie de voir sur le papier ce que cela donne. La façon dont le film a été construit donne l’impression que tout a été un peu transformé en une sorte d’éveil social où les clichés sont rois. Cela rend le récit parfois trop facile et donc moins pertinent. L’intelligence de cette histoire tient à Cole et malheureusement j’ai parfois eu l’impression de retrouver les poncifs qui font les histoires d’adolescents sur Netflix (comme si ces derniers avaient mis leur nez dans le film de Ricky Staub afin de le modeler dans le sens qui va plaire au plus grand nombre). Je suis donc partagé car d’un côté j’ai beaucoup aimé l’histoire et certaines scènes touchantes m’ont eu, mais d’un autre côté je suis déçu car il y a aussi quelques moments légèrement ennuyeux et certains clichés qui sortent le film de son message de départ.

Note : 4.5/10. En bref, Concrete Cowboy avait un potentiel énorme et se gâche avec certains poncifs et quelques scènes inutiles.

Disponible sur Netflix


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