Cela ne tenait bien évidemment pas compte d’une saison printanière qui se rétrécit progressivement à cause du réchauffement climatique et aussi à causes des conditions très variables, inhérentes à la fin de saison, qui passent d’une neige dure et glacée tôt le matin, à une neige presque parfaite et agréable entre 10 et 11 heures, et enfin une détérioration rapide qui affecte la glisse, les efforts que doivent faire les skieurs et leur conditions de sécurité en fin de séance.
En fait le ski de printemps tel que nous le connaissons et tel que nous nous le représentons est très volatile, varie énormément jour après jour et demande que toutes les conditions soient au rendez-vous (nuits assez froides, beau temps et températures modérément élevées).
Bien sûr, il y a des exceptions, lorsqu'une tempête de neige rafraîchit les conditions et qu'une combinaison de ciel couvert et de températures froides maintiennent la magie de la poudreuse en vie pendant un jour ou deux, mais encore une fois, ces conditions sont toujours trop brèves et difficiles à saisir.
Avec l’âge et une expérience bien plus profonde, j’en suis arrivé à la conclusion que le ski de printemps est bon pour bien bronzer, mais un peu trop limité pour faire du bon ski.
Cela explique la baisse d’intérêt qui affecte le ski de printemps de nos jours ; le vélo, les activités nautiques, le golf et le jardinage sont autant de tentations trop difficiles à résister ...
Du moins, c’est mon opinion de quatre sous en ce 9 avril!