En matière d'investissement immobilier locatif, la formule actuellement en vogue est la colocation meublée. Mais elle présente des avantages mais aussi des inconvénients.
Associer de la colocation et la location meublée
Cumuler la location et colocation permet à un propriétaire bailleur de jouer sur deux tableaux : optimiser le rendement et limiter la fiscalité des revenus locatifs.
D'une part, un logement partagé permet de fractionner le loyer entre plusieurs locataires : chaque occupant paie sa part du loyer pour sa chambre et les espaces communs. La colocation est susceptible de rapporter de 10 % à 15 % de plus qu'avec un locataire unique (couple, famille...). Les rendements locatifs annuels peuvent alors atteindre jusqu'à 6% et 8 %.
Le deuxième atout de cette association, c'est la protection contre les impayés de loyer. Si une chambre n'est pas louée quelques mois ou semaines, les autres occupants continuent de payer leur part du loyer.
Limiter la pression fiscale
Faire louer des biens immobiliers en colocations permet de limiter la pression fiscale pour le propriétaire. Le contribuable passe du régime d'imposition sur les revenus fonciers à celui des bénéfices industriels et commerciaux. Grâce à une mécanique d'amortissement du bien, des meubles et des charges sur une période de vingt à vingt-cinq ans, c'est un moyen efficace de percevoir des revenus locatifs peu ou pas fiscalisés.
Le seul point négatif de la colocation est le turnover des locataires qui est réputé élevé, ce qui nécessite de se charger sans délai de leur remplacement. De plus, un lieu occupé par plusieurs personnes a tendance à se dégrader plus vite.
Pour en savoir plus découvrez notre guide de l'investissement locatif.