Debris // Saison 1. Episode 7. You Can Call Her Caroline.
L’introduction de cet épisode de Debris m’a rappelé énormément Fringe (une fois n’est pas coutume) et l’épisode en lui-même est beaucoup plus sombre que les précédents alors que l’on parle de contrôle de la pensée, de suicides forcés et de torture. J’ai comme l’impression que même si Debris a énormément de mal à trouver comment raconter son récit, elle a aussi des moments où elle commence à faire des choses intéressantes. C’est le cas avec « You Can Call Her Caroline ». D’ailleurs, l’ironie dans la réussite de cet épisode c’est que le débris de l’épisode est le moins exceptionnel de tout ce que l’on a vu et probablement le moins dangereux de tous. Il n’y a pas de téléportation de bus et n’ouvre pas de portails trans-dimensionnels. Le débris contrôle l’esprit des gens ce qui rend le tout assez proche de l’appétence de Debris pour les émotions humaines tout en racontant quelque chose de légèrement différent (et de plus intéressant que ce que l’on a vu dans l’épisode précédent par exemple).
Le cold open n’est pas innocent dans la réussite de cet épisode car il parvient à rapidement nous mettre dans le bain en plus de me rappeler parfaitement Fringe. A chaque fois que Debris ressemble à cette série, je suis forcément excité. Le cold open est sombre mais c’est d’autant plus sombre par la suite et c’est le genre de choses qui fait finalement le succès de ce récit. La torture en elle-même est presque de trop dans le sens où je ne suis pas sûr que cela soit la meilleure technique d’interrogatoire qu’il puisse exister mais cela a le mérite d’apporter un peu de tension et d’action dans un univers qui parfois a du mal à créer quoi que ce soit d’exceptionnel. Depuis le débris qui a télé-transporté un bus (1.04), je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à voir où la série allait. Les deux épisodes précédents se reposaient énormément sur des éléments parfois un peu ennuyeux alors que les émotions n’étaient pas aussi intéressantes que prévu.
Cet épisode permet de revenir à ce qui fonctionne dans cette série. L’histoire du cold open a une suite et une suite intelligente : Linda est retrouvée, sans souvenirs de ce qui s’est passé et sans le sac qu’elle a récupéré des mains de Packard avant que ce dernier ne se donne la mort. Par chance, Liam a un frère, Luke (incarné par Benjamin Hollingsworth), un vétéran qui explique que Liam a trouvé le débris et a tenté de le vendre sur le dark web. Cela permet aussi de nous apprendre que Bryan a été militaire lui aussi et Finola se retrouve touchée par l’énergie du débris de l’épisode. Dans tout ce que cet épisode fait, il y a un vrai rythme où l’on ne s’ennuie pas. En plus de ça, Debris se concentre un peu plus sur le duo d’enquêteur et moins sur le reste (un peu comme quand Fringe se concentrait énormément sur Peter et Olivia sur le terrain). C’est le genre de choses qui fait aussi tout l’intérêt d’une série comme celle-ci et rend le tout un peu plus proche du téléspectateur.
L’épisode ajoute le fait que Caroline (et c’est lié au titre de l’épisode) a un lien avec le débris. J’aime bien le fait que l’on donne un peu plus de place aux humains et leurs liens avec les débris. Cela change de ce que l’on a parfois vu où l’influence était totalement différente. En soit, cet épisode est réussi et ne perd pas de temps. De même lorsque Maddox torture (et ce même si ce n’est probablement pas la séquence la plus intéressante). Le cliffangher de cet épisode donne envie de voir la suite alors que Maddox appelle Bryan afin de lui apprendre qu’ils prévoient une mission en utilisant les informations apprises de Ash.
Note : 7/10. En bref, Debris gagne en rythme et en mystères avec un épisode qui m’a rappelé Fringe.
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