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Si j'étais un cliché de parisienne germanopratine, je me serais levée franchement pas tard et j'aurais pris un café au petit suisse en regardant le Luco.
J'aurais feuilleté les cahiers du cinéma (enfin surtout ce numéro !) et je serais allée voir ou revoir un Antonioni.
Mais demain je me lèverais vraiment trop tôt, je discuterais avec mon enfant, je le déposerais chez sa nounou, et je rentrerais travailler sur un coffret de 300 titres à compiler, sur des photos, la journée passera à la vitesse de l'éclair… Mais peut être que je me rappelerais de faire un tour au kiosque vite fait et que je lirais "le grand entretien" (!!!) demain soir vers 1h.
Ou peut être tout simplement que je serais en "off" un matin de cette semaine !!! et que je verrais la brume dégager les arbres du Luco devant un café, les Cahiers ouverts devant moi, les jambes tranquillement allongées sous la table.