Dans un contexte d’explosion des inégalités et de poussées de la gauche, le président des Etats-Unis et son administration lancent une plan d’investissements publics avec une fiscalité en augmentation sur les multinationales les plus riches.
L’impôt sur les sociétés passerait de 21 à 28%, plus une proposition au G7 d’instaurer un impôt minimum mondial sur les multinationales.
L’économiste marxiste, Richard Wolf, déclare : « Après quarante années de redistribution des richesses du bas vers le haut, ponctuées par la réforme fiscale de 2017 et le boom continu des marchés depuis 1980, tout ce que Biden fera contre cela sera un pas dans la bonne direction, mais notre niveau jamais atteint d’inégalités a besoin d’une action en profondeur. Pour l’instant ce qui a été proposé ne pas correspond à cela ».
Macron et son gouvernement, dans ce contexte deviennent les champions de l’ultralibéralisme. Le ministre, Bruno Lemaire qui se félicite d’avoir allégé de 50 milliards d’euros la fiscalité depuis qu’il est en poste, indique pour sa part que la France défendant dans les négociations en cours, à l’organisation de coopération de développement économique, un taux minimal de 12%.
Un chiffre loin de l’impôt sur les sociétés en vigueur en France, et que le gouvernement veut encore réduire en 2022.
En conclusion : Quand Jo Biden défend une taxation sur les multinationales de 21%, que le Royaume Uni rehausse son impôt sur les sociétés, le gouvernement français lui poursuit la baisse de la fiscalisation sur les entreprises, et préfère un taux de 12,5%.
Section PCF de Sète
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