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Critiques Séries : Big Shot. Saison 1. Pilot (Disney+)

Publié le 16 avril 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Big Shot // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Après Big Sky pour ABC (disponible chez nous sur Disney+ Star), voici Big Shot, la nouvelle création de David E. Kelley. Ce dernier n’a vraiment pas chômé ces dernières années (on peut ajouter The Undoing sur HBO) et cherche avec Big Shot à dynamiter un peu les séries sur le monde du sport. Co-créée avec Dean Lorey (Arrested Development, Powerless), Big Shot a le mérite d’être un brin plus sympathique que la majorité des séries sur le monde du sport que l’on voit naître sur le petit écran sans pour autant briller. Une grande partie de Big Shot se repose sur John Stamos (La Fête à la Maison). Si dans le genre sportif je préfère The Mighty Ducks sur Disney+ actuellement, Big Shot a des qualités pour donner l’envie de revenir. Derrière cette série se cache une sorte de bienveillance très Disney dans le style qui fait plaisir tout en ayant un personnage un peu trublion sur les bords. Les remarques grossophobes, sexistes et j’en passe de l’entraineur sont là pour tenter de changer sa personnalité. Tout est prévisible dans ce premier épisode mais John Stamos tient la barque sans pour autant avoir besoin d’écoper constamment.

Un entraîneur de basketball sur un campus universitaire se fait licencier. Il trouve un poste d’enseignant de sport dans une école secondaire privée réservée aux filles.

Big Shot a le mérite d’installer rapidement l’histoire et les personnages. Tout cela permet de ne pas perdre de temps et de rapidement nous mettre dans le bain. On peut avoir cette impression par moment d’avoir loupé un épisode mais cela ne fait pas vraiment défaut au récit. Bien au contraire. Ce premier épisode induit tout de même qu’une grande partie de Big Shot se concentrera sur la rédemption de Marvyn mais ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus intéressant ici. Les adolescentes membres de l’équipe de basketball de ce lycée sont bien plus intéressantes dans leurs vies personnelles que le héros. Pourtant, Stamos est bon et tente d’apporter un charme et un charisme au personnage. C’est assez paradoxal mais dans un sens c’est aussi tout ce que j’aurais pu avoir envie de voir ici. Les intrigues sont toutes plus ou moins bien mises au service de Marvyn sans pour autant que les autres soient oubliés. Pour le moment Marvyn prend beaucoup de place mais les adolescentes démontrent qu’elles ont aussi des choses à dire et qu’elles pourront dans de futurs épisodes devenir bien plus importantes.

En tout cas, si Big Shot est capable de trouver le bon équilibre c’est en grande partie grâce à Stamos. Il incarne Marvyn parfaitement du début à la fin. Il apporte à la fois ce message de gagne et de joie qui illumine un peu un récit très classique pour du Disney. Car Big Shot ressemble à pas mal de trucs que Disney a produit (et qui ne sort jamais au cinéma chez nous). Jessalyn Gilsig (Glee) de son côté apporte un contre poids intéressant à Marvyn et leur relation qui est un brin prévisible (je sens le truc venir à des kilomètres) apporte tout de même quelque chose de confortable. En somme, Big Shot est une série de confort qui aime rester dans ses charentaises mais qui n’est pas pour autant ratée.

Note : 5/10. En bref, une série confortable et légère avec un John Stamos lumineux qui permet de relever le niveau d’un scénario parfois trop déjà vu.

Disponible sur Disney+


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