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Critiques Séries : The Nevers. Saison 1. Episode 2.

Publié le 22 avril 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

The Nevers // Saison 1. Episode 2. Exposure.

Ce second épisode a également été dirigé par Joss Whedon (avant que ce dernier ne quitte le navire) sauf que The Nevers reste une série trop pauvre par rapport à l’ambition de départ. Ce qui ne va pas à mes yeux dans The Nevers c’est probablement l’écriture de Jane Espenson. Cette dernière donne à The Nevers l’allure d’un épisode de Once Upon a Time par moment et bien que je n’ai pas détesté toute la série de ABC, ce n’était pas toujours la joie non plus. The Nevers nous apprend que Dr Hague fait des expérience sur les gens afin de savoir ce qui est différent entre les cerveaux des personnages Touchées et ce qui pourrait bien avoir causé leur transformation. Le résultat reste assez flou comme le visuel de la série. Cette impression d’être dans une ambiance où la fumée rend la caméra floue est dégueulasse. Visuellement The Nevers n’est pas la série ambitieuse qu’elle aurait pu être et je trouve ça dommage.

La scène de course poursuite au début de ce second épisode m’a rappelé Les Animaux Fantastiques. C’est presque la scène la plus intéressante de cet épisode et la plus entrainante. Cela ne veut pas dire que le reste est mauvais, juste que la série manque par moment de choses concrètes qui donnent envie d’aller au bout. Il y a cependant dans « Exposure » un sens bien plus accru de l’évolution. Le fait que l’antagoniste de la série ait droit à un twist permet de lancer la série dans une nouvelle direction. Les politiques, les plans de ceux-ci et Maladie et son groupe de Touchés passent au second plan, ce qui permet de donner à The Nevers une nouvelle direction qui s’avère un poil plus intéressante. La vraie méchante de l’histoire est donc Lavinia Bidlow, qui a fondé l’orphelinat d’Amalia et Penance. On découvre que derrière son côté Mère Theresa elle cherche simplement à les exploiter afin d’avoir des réponses. C’est un twist sympathique qui permet enfin à la série de se mettre un peu plus dans l’évolution des intrigues.

Pour autant, The Nevers garde de gros problèmes de narration qui n’arrangent rien. Le manque de subtilité sur le développement des personnages donne parfois l’impression que tout est bâclé et que la série ne cherche pas vraiment à nous plonger dans un univers plus palpitant que ça. The Nevers fait donc quelque chose de paradoxal en donnant l’impression d’un côté de faire évoluer intelligemment son récit et de l’autre en restant quelque chose de complètement médiocre et bâclé. Quoi qu’il en soit, The Nevers garde un problème de visuel. La série n’est pas belle et c’est quelque chose qui est pourtant essentiel dans une série fantastique à mes yeux. Le pari de The Nevers reste risqué mais il y a aussi quelque chose d’ambitieux qui se dessine et me donne envie de prolonger même si c’est encore trop passable à mon goût.

Note : 4.5/10. En bref, The Nevers corrige certains problèmes et nous offre déjà un joli twist mais des efforts restent à faire.

Disponible sur OCS US+24


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