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Critiques Séries : Law & Order: Organized Crime. Saison 1. Episode 4.

Publié le 27 avril 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Law & Order: Organized Crime // Saison 1. Episode 4. The Stuff That Dreams Are Made Of.

La présence d’Olivia Benson dans Law & Order: Organized Crime est plus importante que je n’aurais pu l’imaginer. Dans un sens, Law & Order: Organized Crime est clairement une sorte de spin off très lié à la série mère qu’est Special Victims Unit et c’est une excellente nouvelle. J’apprécie le fait que cette série soit aussi sérialisée c’est le fait que chaque épisode a son lot de révélations tout en développant réellement les personnages. Le fait que Benson soit présente dans cet épisode (et dans le cliffangher) est une occasion de rappeler à quel point Benson et Stabler ne peuvent pas se passer l’un de l’autre et combien la série se repose sur cette relation. La grande révélation de cet épisode c’est Stabler qui la découvre à la fin de l’épisode : Sacha Wilenski est celui qui a activé la bombe qui a tué la femme de Stabler sauf que ce n’est pas Stabler qui était visé mais sa femme. Pourquoi ? Je dois avouer que ce mystère m’intéresse d’autant plus que le reste de la saison sur les Wheatley.

Le comportement de Stabler est le sujet essentiel de cet épisode. Il a du mal à être logique dans sa prise de décisions et son tempérament est en train de le transformer en une bombe à retardement. Si le but de Law & Order: Organized Crime est de faire de Stabler quelqu’un qui ne veut plus suivre les règles et compte utiliser la force, je doute que cela aille de pair avec ce que les scénaristes de SVU ont fait au début de la saison 22 de la série mère. Dans le premier épisode, la série parlait de violences policières (en plus du racisme systémique). Le fait que Stabler soit un policier blanc qui puisse devenir encore plus violent qu’il ne l’était me laisse dubitatif. Par chance, Olivia est dans les parages et permet aussi de canaliser un peu Stabler. Christopher Meloni apparait cependant plus intéressant dans cette nouvelle version de Stabler que la réminiscence du personnage qu’il incarnait dans SVU auparavant. Ce n’est pas parfait mais la série a le mérite de s’adresser aussi aux problèmes psychologiques de son héros. Cela change des cas de la semaine qui ne permettent pas (bien souvent) de creuser la psychologie d’un héros.

Meloni a donc amélioré le personnage de Stabler (et les scénaristes par la même occasion lui donnent de bien meilleures choses à incarner). La place d’Olivia dans le processus psychologique de Stabler est plus importante que jamais et Law & Order: Organized Crime exploite tout cela de façon plus judicieuse que je n’aurais pu l’imaginer. Dans le reste de l’épisode, la famille Wheatley fête un anniversaire important, Bell enquête sur une morte accidentelle et Jet découvre un peu le terrain. La galerie de personnages que Law & Order: Organized Crime a développé m’intéresse car chacun apporte une clé supplémentaire à la série afin de la faire grandir au fur et à mesure. Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi attendre de la suite des histoires Wheatley mais Richard est le personnage vicieux par excellence qui par chance ne tombe pas dans tous les travers du genre non plus. Dylan McDermott n’est pas un modèle de subtilité mais il sait manier le personnage et lui donne un charisme qui rend les aventures de son personnage plus intéressantes.

Note : 6.5/10. En bref, les traumatismes du héros sont au coeur même d’un épisode qui fait évoluer la psychologie des personnages de la série.

New York Crime Organisé - Prochainement sur TF1


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