Les écarts de répartition des doses à l’échelle des départements montrent que le gouvernement a oublié, une fois encore, les plus précaires.
Plusieurs indicateurs le montrent. Près de 28% de la population majeure a reçu une première dose de vaccin, et 11% de cette population à deux doses.
La vaccination se fait clairement à vitesse variable selon les départements. Les « perdants » sont les territoires concentrant les populations les plus fragiles, ceux-là même ou le virus circule encore à haut niveau.
Dans les côtes d’Armor, le taux de vaccination est de 24,72%, 25,68% dans les Hautes Pyrénées, 28,36% en Corse du sud, alors qu’il n’est que de 12,51% en Seine et Marne, 12,94% en Seine St Denis ou de 18,71% dans le Nord, pour une seule injection.
Cette situation découle du fait que les critères de pauvreté sont actuellement exclus du calendrier vaccinal. Il est nécessaire de concentrer les vaccins là où l’épidémie frappe le plus.
Section PCF de Sète