Les témoignages sur les faits sont « accablants ». Le climat de violence extrême était perceptible avant même le départ de la manifestation chez les forces de police. Durant la manifestation celles-ci ont laissé faire les individus violents.
Philipe Martinez a déclaré : « On est en train d’analyser les images, les photos, certains sont connus sur les réseaux sociaux pour leur appartenance, leur soutien aux militants d’extrême droite. Le mode opératoire avait quelque chose de préméditer, et les slogans racistes, homophobes, xénophobes entendus place de la Nation sont caractéristiques de cette violence d’extrême droite, barres de fer, poing américain, canettes remplis d’acide, voilà pour les équipements ».
En plus de la plainte, la CGT en conférence de presse a réclamé la révocation du préfet de police, car il a failli, à des nombreuses reprises, à la protection des manifestants et à l’exercice du droit de manifester, et va demander l’ouverture d’une enquête parlementaire.
Section de Sète du PCF
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