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la baitaille de bull run

Publié le 27 juillet 2008 par Stargat6

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Une ambiance festive     la baitaille de bull run Une ambiance festive régnait à Washington ce 16 juillet 1861 à l'annonce du départ de la plus grande armée de l'Union vers la capitale confédérée, Richmond.
Au mois de mai, le gouvernement rebelle avait abandonné Montgomery, dans l'Alabama, pour s'installer à Richmond, en Virginie, à environ 160 kilomètres au sud de Washington.  Depuis la chute du Fort Sumter, à la mi-avril, l'opinion publique du Nord s'était convaincue qu'il suffisait de prendre la capitale sudiste pour mettre un terme à la guerre.
Lincoln était désireux de brusquer les choses.  De nombreux soldats de l'Union avaient été engagés pour trois mois, à la fin avril 1861, et n'allaient pas tarder à réintégrer leurs foyers.
Le général de l'Union Irwin McDowell estimait, pour sa part, que ses recrues étaient insuffisamment entraînées.  Toutefois, pressé par Lincoln, il se mit en marche, à la mi-juillet, avec une armée de 35.000 hommes en direction de Manassas Junction, une petite gare située à une cinquantaine de kilomètres au sud, premier objectif de l'avance prévue vers Richmond.
L'armée sudiste, forte de 23.000 hommes, sous le commandement du brillant général Pierre Gustave Toutant Beauregard, attendait le choc dans le secteur de Manassas, retranchée derrière le Bull Run, petit cours d'eau qui coupait la route principale allant à Richmond.
Les Sudistes disposaient d'un réseau d'espionnage des plus efficaces.  Beauregard fut donc rapidement informé du départ de l'armée de l'Union et réclama des renforts.
Le 18 juillet, l'armée nordiste atteignit Centreville dans un désordre indescriptible.  De nombreux civils avaient suivi l'armée pour assister à la bataille et ajoutaient au désordre.  L'avant-garde nordiste se heurta aux Confédérés au gué de Blackburn et fut contrainte au repli.  De nombreuses recrues, dont le contrat avait expiré, réclamèrent leur solde en se rendant compte des risques encourus. Nullement découragé, McDowell, qui ne disposait d'aucune carte de la région, mit sur pied un excellent plan de bataille.  Ce plan avait de fortes chances de mener à la victoire s'il était exécuté avec une armée bien entraînée et disciplinée, ce qui était loin d'être le cas de l'armée nordiste.

 

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La marche de l'Union Dans la nuit du 20 au 21 juillet, McDowell décida de frapper le premier en portant l'effort sur le flanc gauche des Confédérés.  Laissant de faibles effectifs à hauteur du gué de Blackburn afin de tromper l'adversaire sur le lieu où l'assaut principal serait donné, il marcha vers le flanc sudiste.  Il était prévu que ce flanc ferait l'objet d'une double attaque.  D'une part, un assaut central serait mené à hauteur du pont de Stone Bridge.
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  D'autre part, deux divisions devaient effectuer une marche nocturne vers l'Ouest, décrire une large bouche pour traverser le Bull Run au gué de Sudley et tomber sur les arrières de Beauregard vers 7h00 du matin.
Dès le début toutefois, les choses allèrent de mal en pis.  En l'absence de reconnaissance efficace, les troupes qui devaient effectuér le contournement du flanc sudiste ne progressèrent que lentement et ne firent leur apparition sur le champ de bataille qu'aux alentours de 10h00 du matin.  Les attaques frontales qui devaient être menées sur Stone Bridge s'étaient montrées des plus inefficaces.  Tout effet de surprise était désormais perdu; Beauregard avait réussi à rappeler les 11.000 hommes du général Joseph E Johnston, préalablement disposés dans la vallée de la Shenandoah.  Face au 35.500 soldats de l'Union, Beauregard disposait maintenant d'environ 32.500 hommes et allait pouvoir livrer bataille avec une quasi équivalence de force.
 

  La bataille L'assaut des Fédéraux au-delà du gué de Sudley ne se heurta d'abord qu'à de faibles effectifs sudistes.  Toutefois, regroupés sur une hauteur, ces derniers parvinrent à retarder les Fédéraux plus d'une heure.
Vers 11h30, devant la poussée massive des forces de l'Union, les Confédérés se retirèrent sur la colline d'Henry House, déjà occupée par les forces sudistes du général Thomas Jackson.
McDowell maintint la pression en envoyant plusieurs régiments sur la colline.  Pendant trois heures, les combats firent rage sans qu'aucun des adversaires ne parvienne à prendre clairement l'avantage.
Toujours dans l'attente de lancer l'attaque qu'il avait prévue contre le flanc gauche nordiste, Beauregard se ravisa au bruit des combats et envoya des renforts à sa propre aile gauche qui donnait maintenant des signes de fatigue.
Toutefois, les Confédérés manquaient toujours d'effectifs.  McDowell se resolut à forcer la décision en lançant un nouvel assaut massif contre la colline d'Henry House; cet assaut devait être soutenu par l'attaque d'autres forces nordistes au niveau de pont de Stone Bridge qui, en cas de percée, parviendraient à prendre de flanc les positions sudistes d'Henry House.  Malheureusement pour le Nord, les attaques lancées contre Stone Bridge furent des plus désordonnées et furent toutes repoussées par les défenseurs sudistes.  McDowell perdit là sa plus belle opportunité.
Sur le plateau d'Henry House, les Fédéraux gravirent les pentes en désordre.  Un corps à corps sanglant survint et l'assaut nordiste fut finalement repoussé par une charge des unités confédérées.
Les Nordistes lançèrent un second assaut, tout aussi confus, qui les mena toutefois jusqu'au sommet de la colline.  Beauregard, au bord de la défaite, lança une nouvelle contre-attaque qui rejeta une nouvelle fois les Nordistes au bas du plateau.
Le tournant de la bataille survint en milieu d'après-midi avec l'arrivée opportune de renforts sudistes amenés par train de la vallée de la Shenandoah
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Beauregard fit avancer la totalité de ses lignes et refoula les Fédéraux au-delà de Stone House.  Le repli nordiste ne tarda pas à se transformer en déroute.  Les soldats nordistes, qui avaient lutté au-delà des espérances durant plus de cinq heures, perdirent d'un coup toute leur ardeur combative.  Au cours de leur assaut final, les Confédérés s'emparèrent de nombreuses pièces d'artillerie nordistes, abandonnées à la hâte par les artilleurs de l'Union.
Les unités nordistes, mêlées aux civils, s'enfuirent en direction de Washington abandonnant souvent leur matériel pour pouvoir fuir plus rapidement.

 

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