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Ces femmes qui veillent sur les familles

Publié le 14 mai 2021 par Raymondviger

Elles veillent, écoutent, supportent, aident... Les femmes derrière les organismes communautaires dédiés à la famille au Québec font tout ça, en plus d'organiser, de planifier, de créer, de gérer. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que lors de la première journée d'audience de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, les organismes communautaires Famille (OCF) ont attiré l'attention.

Un texte de Maude Goyer, journaliste pigiste de Naître et grandir, publié dans le Dossier Famille

Ces femmes qui veillent sur les familles

Deux mois de recherche et de rédaction - pour un numéro spécial du magazine Naître et grandir - m'ont permis d'échanger avec plusieurs directrices et de coordonnatrices d'organismes communautaires aux quatre coins du Québec. Oui, il y a quelques hommes dans le lot, mais ils sont rares.

Dévouées, persévérantes, allumées, empathiques, ces femmes ont aussi en commun une autre aptitude : leur inventivité. Je n'ai entendu ni plainte ni complainte, mais à travers leurs discours et leurs mots bien choisis, j'ai senti que ces femmes, souvent bénévoles ou sous-payées, devaient composer avec des fonds limités.

Malgré tout, avec de minces budgets, elles font de petits miracles. Véritablement. J'ai été particulièrement frappée par la diversité de l'offre qui touche à toutes les réalités familiales d'aujourd'hui. Peu importe leur statut ou leurs besoins, les familles du Québec ont accès à une main tendue, un sourire ou un fou rire avec d'autres familles qui vivent les mêmes choses qu'elles.

Sous-financement

Lors de cette première journée d'audience de la commission, Marie-Ève Brunet, présidente de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille, a souligné que chaque organisme d'aide recevait en moyenne 67 000$ en subventions : c'est plutôt un montant de 200 000$ qui serait nécessaire pour couvrir tous les services offerts. Elle a rappelé que pour aider les enfants, il faut aussi aider les parents.

Ce manque de financement est inversement proportionnel à tous les gestes et actions que ces organismes posent, quotidiennement, pour améliorer le sort des enfants et de leurs parents. Ils offrent un havre et un phare aux familles qui en ont besoin. Ils pavent la voie et montrent le chemin aux tout-petits. Ces organismes sont notre filet de secours. Je ne veux pas que remercier les femmes à la tête de ces organismes : j'aimerais tant que nous puissions, collectivement, leur montrer concrètement que nous sommes avec elles... en finançant mieux et bien leurs initiatives.

Crédit photo : L'Évasion Saint-Pie X

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