Walker // Saison 1. Episode 11. Freedom.
Je ne sais pas vraiment dans quelle direction veut aller Walker. La série veut à la fois être une série familiale, une série policière, une série pour ados, une série… Elle veut être tellement de choses à la fois que par moment j’ai la mauvaise impression que les scénaristes ne savent plus trop ce qu’ils veulent faire. Le retour de Hoyt et les développements sur Clint ont beau apporter de la matière à l’épisode, les scénaristes se heurtent à leur incapacité à en faire quelque chose de réellement fort. C’est comme le moment où Cordell regarde son téléphone et reçoit un message de Geri nous conduisant à un flashback sur leur baiser échangé il y a quelques épisodes de ça. Je ne sais pas si Walker se rend compte réellement de ce qu’elle fait. On jongle entre les intrigues et les personnages mais le fil conducteur a du mal à relier l’ensemble.
La situation n’est pas facile dans le sens où Walker n’a jamais vraiment su jongler entre ses intrigues. Pourtant le retour de Hoyt est sympathique et permet d’ajouter quelque chose d’intéressant pour les scénaristes. Le fait qu’il sorte de prison est donc une façon de créer une intrigue amusante tout en ramenant la série aux situations qu’elle exploite depuis le début. Sa dynamique avec Geri, Walker et même Abeline permet de passer un bon moment mais la série est tellement légère et superficielle que j’ai parfois un peu du mal à voir ce qu’ils veulent faire. Je ne me suis toujours pas attaché aux personnages, sauf peut-être Walker qui grâce à Jared Padalecki s’avère tout de même sympathique à suivre mais on est toujours très loin de Chuck Norris et de la série originale où il était pour le coup beaucoup plus simple de passer un bon moment et s’attacher aux personnages.
Stella de son côté est en cavale avec Trevor et Clint prépare quelque chose. Le fait que la série mélange tout un tas d’ingrédients ne permet pas toujours de se concentrer suffisamment sur ce qu’il y a d’intéressant. Les relations amoureuses de la série ont tendance à m’ennuyer car elles ne font pas avancer la série, ni même son récit. Je ne sais pas vraiment ce qu’il faut attendre de la suite (et fin) de la saison mais pour le moment il serait bien que les scénaristes musclent le récit et arrêtent de chercher à vouloir toucher à tout en même temps.
Note : 4.5/10. En bref, Walker continue d’être une série qui a un pied dans chaque plat.
Prochainement en France