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Critiques Séries : Run the World. Saison 1. Pilot.

Publié le 17 mai 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Run the World // Saison 1. Episode 1. Pilot.

L’amitié entre femmes est souvent un sujet parfait pour une comédie. Leigh Davenport (Boomerang) nous plonge dans l’histoire d’un groupe de meilleures amies afro-américaines, trentenaires qui veulent leur vie à Harlem, NYC. Dès le début, Run the World est drôle, intelligente et donne l’envie frénétique de revenir voir un second épisode. Run the World aborde l’amitié de façon totalement différente de ses prédécesseurs récentes (Insecure, Bigger, etc.). Bien que Run the World reste une série familière qui aborde cette thématique vues et revues, l’angle est rafraichissant. Parmi toutes les comédies afro-américaines que l’on a déjà pu voir fleurir sur le petit écran, Run the World apparaît comme nouvelle. En présentant le tout avec certains archétypes, on peut tout de suite identifier les personnages mais leurs aventures donnent malgré les familiarités l’impression d’être novatrices. Dans un monde pas vraiment très joyeux en ce moment, Run the World fait du bien. Surtout que Run the World met en scène des femmes fortes qui n’ont peur de personne et veulent maîtriser tous les aspects de leurs vies.

Un groupe de meilleures amies afro-américaines d’une trentaine d’années, intelligentes, drôles, dynamiques et farouchement loyales vivent, travaillent et s’éclatent à Harlem. Alors qu’elles rêvent de conquérir le monde, elles font face à des hauts et des bas dans leur carrière, font de nouvelles rencontres et connaissent des peines de coeur qui vont les amener à se poser des questions sur leur vie : qui sont-elles et où vont-elles ?

Logiquement Run the World parle de sexe, de relations amicales, de monde professionnel mais aussi de tout ce qui fait les relations modernes entre des femmes afro-américaines. Ce n’est pas une série qui cherche à délivrer un angle culturel particulier si ce n’est parler de la vie de tous les jours tout en étant fraiche et drôle. On retrouve un peu Living Single (la comédie des années 90 avec Queen Latifah) ou encore Girlfriends (la série des années 2000 avec Tracee Ellis Ross). Je ne peux pas juger de la façon dont les femmes afro-américaines sont représentées car ce n’est pas ma culture mais Run the World parvient à développer quelque chose d’unique en son genre et fascinant à la fois. Tout au long de cet épisode on a l’impression de vivre la même vie que ces quatre amies. Run the World pourrait d’une certaine façon être le Sex and the City des années 2020. On parle de tout mais surtout de femmes et de leur façon de vouloir mettre la main sur le monde qui les entoure. Elles ne sont pas des femmes soumises mais des femmes accomplies qui n’ont pas besoin des hommes pour leurs dire ce qu’elles doivent faire. Cet engagement là est aussi une occasion de moderniser le genre tout en apportant une touche plus originale.

Note : 7.5/10. En bref, un premier épisode rafraichissant, lorgnant sur pas mal de comédies tout en modernisant l’angle de traitement de l’histoire.

Disponible sur StarzPlay


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