Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais quand tout va trop bien, je m'ennuie très vite.
Je pense avoir toujours besoin d'un peu d'adversité de temps en temps pour maintenir mon intérêt à un niveau suffisamment élevé et utiliser le peu de créativité que je suis capable de trouver.
C’est pourquoi la perspective du paradis parfait après la mort, si cela existe, ne m’attire pas du tout.

Quand tout se passe un trop bien dans ma petite vie, je sais - au fond de moi - qu'il est temps qu’une série d’expériences plus difficiles ravivent mon attention avec toute l’intensité qu’il faut.
Si ce stimulus ne vient pas naturellement, j’arrive à le matérialiser assez vite à partir d’une longue liste de choses que je déteste faire !