Suite à l‘opération médiatique et sur-médiatisée des gosses de riches de Génération identitaire au col de l’Echelle en 2018, une salutaire contre-offensive de mes camarades de combat politique leur avait massivement répondu dès le lendemain, de part et d’autre des Alpes. Cependant, à l’arrivée de la manifestation à Briançon, mes amis antifas n’ont pas bénéficié de la même scandaleuse impunité judiciaire que les nazillons de Génération identitaire… En effet, 8 d’entre eux ont été interpellés le jour même à Briançon pour avoir participé à cette manifestation antifasciste, ainsi que pour avoir aidé des migrants à passer la frontière. Insupportable pour ces militants d’extrême-droite que sont les flics, qui quant à eux ne cessent de violer la loi, notamment envers les mineurs, qu’ils rejettent illégalement vers l’Italie, comme cela a déjà été démontré factuellement, et ce qui a déjà fait l’objet d’un signalement contre la fRance de la part des instances européennes, via la CEDH.
sourceAussi, pour manifester leur soutien à ce que l’on nomme depuis les 7 de Briançon, un grand rassemblement avait lieu hier, dont rend compte en partie cet article :
sourceIl serait pour ma part, et au nom de beaucoup d’autres je pense, particulièrement insupportable que ces militants animés d’intentions humanistes et bienveillantes, porteurs d’une solidarité universelle, soient condamnés précisément là où les militants racistes, xénophobes et islamophobes qui se sont pourtant substitués aux forces de l’ordre pour arrêter des migrants au col de l’échelle ont été relaxés. Une telle décision judiciaire ne ferait qu’engendrer davantage de colère et de ressentiment envers cette justice aux ordres de la xénophobie d’état qui s’est déjà rendue complice de Génération identitaire, un mouvement pourtant dissous ensuite en raison de sa dangerosité. Un tel deux poids deux mesures serait vraiment éminemment choquant à mes yeux.
Le procès en appel de ceux que l’on nomme depuis les « 7 de Briançon » continue, et nous restons sur le qui-vive. Le tribunal doit en effet rendre son verdict, théoriquement, au plus tard le lundi 31 mai 2021. J’attends donc avec impatience la suite. Mais pour l’instant je voulais surtout marquer ma solidarité totale avec ces valeureux camarades de combat, tout aussi résolus que moi à faire triompher cette noble vertu qu’est la solidarité internationale, que l’Etat français tente obstinément de casser. Il a pourtant été contredit formellement par le conseil d’Etat sur le sujet, qui l’a rappelé à ses devoirs, en insistant à bon escient sur le beau principe de fraternité, pourtant inclus dans la devise de ce pays, mais si terriblement foulée aux pieds par le pouvoir macroniste, qui se positionne de plus en plus dans le sillage de l’extrême-droite, à l’approche des présidentielles… Espérons que nos amis ne feront pas les frais de cette justice de classe, aux ordres d’un pouvoir xénophobe.