Ils sont tristes, tristes et lourds,
Les après-midis des Dimanches,
Aux auréoles toutes blanches,
Mais sans parfums et sans musique,
Puisque, de ta voix harmonique,
Je n'entends plus les chants d'amour.
Et ternes, ils sont, et moroses,
Sans clair soleil et sans beauté,
Depuis que l'exquise clarté
De tes yeux s'est évanouie
Et qu'en le jardin de ma vie,
L'absence a fait pleurer les roses.
Maria Biermé
Poètes D'hier
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