Critiques Séries : Law & Order: Organized Crime. Saison 1. Episode 8 (season finale)

Law & Order: Organized Crime // Saison 1. Episode 8. Forget It, Jake; It’s Chinatown.

SEASON FINALE

Le retour de Stabler dans la galaxie Law & Order était une bonne idée mais j’ai eu cette mauvaise impression que les scénaristes n’ont pas su donner à cette première saison la conclusion qu’elle méritait. Après l’arrestation de toute la famille Wheatley dans l’épisode précédent, cet épisode se devait être celui de la loi et de l’ordre : le procès. L’idée de changer la formule de Law & Order avec non pas un cas de la semaine dans chaque épisode mais toute une enquête durant huit épisodes est bonne mais j’ai eu l’impression que Law & Order: Organized Crime n’arrive pas au bout des choses de façon intelligente. La série s’introduisait de façon assez originale sauf qu’elle conclut son récit de la façon la moins inspirée, rappelant les erreurs que peut faire Chicago P.D par exemple sur la psychologie de ses personnages. L’une des forces de Law & Order: Organized Crime reste clairement la relation entre Stabler et Benson. C’est sur ce duo mythique de l’univers Law & Order que la série se repose et peut-être même trop. La psychologie du héros reste intéressante dans le sens où en plein dans les conséquences qu’on eut la mort de George Floyd, Stabler et son retour sont justifiés de façon assez intelligente.

Angela et Elliot sont désormais un peu du même côté (bien qu’Angela ait été arrêtée pour son implication dans le meurtre de Kathy). De ce point de vue là, Law & Order: Organized Crime donne cette impression qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle veut faire et je trouve ça dommage. Il n’y a pas vraiment de suspense dans ce dernier épisode, notamment car tout ce que fait l’épisode est prévisible. En dehors de certains twists comme Angela qui se bat pour sa vie et que l’intrigue importante de la saison se conclut, il manque pas mal d’ingrédients. Richard Wheatley continue de tirer les ficelles depuis sa cellule, son fils Richie engage lui aussi des représailles afin de créer un sentiment de rythme qui ne décolle jamais vraiment. Tout ce que cet épisode fait n’apporte jamais de réelle conclusion heureuse (même si Elliot peut être un peu plus heureux par rapport au fait que Richard est maintenant en prison). Si la saison a voulu changer l’environnement de Stabler et offrir un personnage légèrement différent, je dois avouer qu’il manque toujours un petit truc ici.

L’histoire d’Elliot est intéressante mais pas suffisamment forte ici pour apporter une conclusion intelligente au récit de la saison. Je ne sais pas ce qu’il faut attendre de la saison 2 de Law & Order: Organized Crime qui arrivera à la rentrée mais j’espère que la série parviendra à développer un peu plus son univers afin d’éviter d’utiliser tous les tropes vus et revus dans SVU que Law & Order: Organized Crime a simplement changé pour suivre toute une affaire durant une saison complète. La série manque donc encore d’une véritable identité même si tout n’est pas à jeter.

Note : 4.5/10. En bref, une conclusion légèrement bâclée.

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