Magazine

Mal des transports : les causes, les conseils…

Publié le 25 juillet 2008 par Salomethan

Mal des transports : les causes, les conseils…

Posté par Franck 25 juillet, 2008

malade en avion

En voiture, en mer, ou en l’air, tous ces maux sont à mettre dans le même bateau. L’explication ? La cinétose ou mal des transports.

Plus fréquente chez les femmes et surtout chez les enfants, elle se déclenche, comme son nom l’indique, dans les transports.

La cinétose est causée par un dérèglement des informations qui arrivent au cerveau. Celui-ci reçoit en effet des messages contradictoires de la part des yeux, des muscles et de l’oreille interne.

Cette dernière, aussi appelée organe de l’équilibre, informe le cerveau sur la position de la tête dans l’espace. Les muscles et les tendons indiquent la position du corps et les yeux renseignent sur la vision mobile ou immobile.

Imaginons une personne qui lit dans une voiture. Son regard est fixe, elle est assise donc stable, mais son oreille interne perçoit un déséquilibre lié aux accélérations, aux virages, etc. Ainsi, le cerveau reçoit des informations non concordantes, il est perturbé. Le malaise apparaît.

Quels symptômes ? Au début, une sensation d’inconfort générale traduit ce déséquilibre dans le cerveau. Puis des symptômes variés peuvent apparaître : pâleur, bâillements, maux de tête, etc. Et surtout des nausées, voire des vomissements si le déséquilibre se maintient. Il existe des facteurs aggravants au mal des transports, notamment certaines odeurs (essence, parfums, tabac…), ou l’anxiété. En fait, les enfants sujets au mal des transports ont souvent tendance à appréhender les longs trajets et il se peut que cela accentue les symptômes. C’est un cercle vicieux.

10 conseils en voiture

Sachez que le mal des transports n’est pas une fatalité. Quelques conseils de bon sens permettent de voyager dans de bonnes conditions :

voiture

Bien stabilisés dans leurs sièges, les enfants sont moins malades en voitures.
Photo © Getty Images

Ne pas manger avant de partir ? Non, ce n’est pas une solution car en situation d’hypoglycémie à jeun, vous risquez de vous sentir mal. Et au contraire, il faut éviter de trop se remplir l’estomac avant de voyager et notamment de manger gras (moins digeste). Donc, mangez léger.

Eviter les excitants. Pas d’alcool, ni de tabac, ni de café avant et pendant le voyage.

La bonne place. Vous l’avez sans doute remarqué, la personne qui conduit n’est jamais malade. Et pour cause : c’est la mieux placée pour anticiper les virages, c’est elle qui gère la vitesse de la voiture, qui tourne le volant et donc qui ressent le mieux les mouvements. Si vous ne conduisez pas, l’idéal est de vous assoir à côté du conducteur et de suivre les mouvements de la voiture en regardant la route droit devant vous. L’objectif étant d’éviter les décalages de perception entre ce que vous voyez et ce que vous ressentez.

Les enfants. La place à côté du conducteur n’est pas idéale pour eux. Vous pouvez alors opter pour des sièges stabilisateurs pour éviter qu’ils ne bougent de trop. Plus ludiques, les jeux d’observation pour les forcer à regarder dehors. Par exemple : chaque enfant choisit une couleur ou une marque de voiture, et compte celles qui dépassent la vôtre.

Attention la tête. Essayez de caler votre nuque sur le repose-tête et évitez les mouvements brutaux.

Dormir. Lorsque les symptômes arrivent, fermez les yeux et essayez de dormir. Ainsi le cerveau ne reçoit plus d’information par la vue et le déséquilibre est atténué.

Pas de lecture. Quand on lit, et même lorsqu’on feuillette un magazine, le regard se fige. Pendant ce temps le corps et la tête bougent (surtout dans les virages) et c’est la catastrophe. En quelques minutes, les nausées se font sentir.

Une conduite calme. Si possible, demandez au conducteur de conduire lentement, de prendre tranquillement les virages et d’éviter les accélérations / décélérations.

Au frais. En été, ouvrez les fenêtres et respirez l’air de dehors. En hiver, évitez si possible de mettre le chauffage au maximum.

10» Des pauses. Rester confiné dans la voiture augmente les risques d’être malade. Faites des pauses régulières, marchez un peu, respirez profondément.

Des conseils pour l’avion, le bateau, le train

malade en avion

Dans l’idéal, choisir un siège au milieu de l’avion et proche du hublot.
Photo © Getty Images

“Incliner le siège afin d’être en position semi-assise”

Les conseils pour ne pas être malade en avion, en bateau et en train, sont les mêmes qu’en voiture. A quelques particularités près :

Dans un bateau

Surtout, ne pas rester enfermé tout le voyage dans la cabine. Au contraire, il faut respirer le bon air du large sur le pont et regarder la mer en fixant l’horizon. Dans l’idéal, choisissez une cabine au milieu du bateau car plus proche du centre de gravité donc moins mobile. Dans votre lit, allongez-vous dans le sens du bateau.

Dans un avion

Pas de stress. Il faut s’assoir confortablement, bien caler la tête afin de prévenir les mouvements brusques et si possible incliner le siège afin d’être en position semi-assise. Dans l’idéal, choisir un siège au milieu de l’avion (proche du centre de gravité, mouvements réduits). Si possible, se placer près du hublot pour suivre les mouvements de l’avion. Enfin, buvez régulièrement de l’eau.

Dans un train

Le sens du siège ou de la couchette est très important : toujours dans le sens de la marche. Sinon, en voyant défiler le paysage à l’envers, vous aurez une perception déformée qui ne fera qu’augmenter le malaise. Le siège près de la fenêtre est préférable. En cas de faim, il faut bien se caler dans un siège et surtout éviter de manger en position debout dans la voiture bar (peu de stabilité).

Des médicaments contre le mal des transports

Si vous êtes régulièrement sujet au mal des transports, sachez qu’il existe des médicaments à prendre en prévention avant le départ. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, il pourra vous prescrire la solution la plus adaptée.

» Les antinauséeux de la famille des antihistaminiques (Agyrax, Aphilan, Dramamine, Mercalm, Nausicalm, Nautamine, Transmer). Il faut les prendre une demi-heure à une heure avant le départ. La prise peut être renouvelée six heures après si les troubles persistent. Ils sont cependant contre-indiqués en cas de glaucome à angle fermé ou de rétention urinaire.

Attention, certains médicaments prescrits contre le mal des transports peuvent causer des somnolences. Abstenez-vous de conduire après les avoir pris.

» L’homéopathie : elle est efficace pour traiter le mal des transports chez certaines personnes. Il en existe plusieurs (Cocculine, Nausetum, Dolitravel, Homéogène 21…).

Prendre ces médicaments n’empêche pas de suivre les conseils indiqués précédemment !

Source : Le guide de la Santé en voyage, éditions Vidal, 2007.

Le mal des transports : en savoir plus

Mal des transports : qui est touché ?

» Voyager en avion, en mer ou en voiture provoque des désagréments chez plus de 3 millions de Français.

» Les enfants de 3 à 12 ans et les femmes sont particulièrement touchés par ces troubles, elles seraient en effet 10 %.

» Les voyages en bateau causent souvent plus de maux que les trajets en voiture car l’équilibre y est davantage perturbé.

Perso

Si vous avez apprécié cet article, s'il vous plait, prenez le temps de laisser un commentaire ou de souscrire au flux afin de recevoir les futurs articles directement dans votre lecteur de flux.

Commentaires

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

Nom

E-mail

URI

Votre Commentaire
</p> <p> <input name="submit" value="Poster" class="Cbutton" type="submit" id="submit" tabindex="5"/> <input type="hidden" name="comment_post_ID" value="144"/> <input type="hidden" name="redirect_to" value="/?p=144"/> </p> </form> </div> <!--do not delete--> <!--single.php end-->


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Salomethan 7 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte