J’ai survécu à mes désirs
Et quitté mes rêves. Lucide,
Il ne me reste qu’à souffrir
Devant les fruits de mon cœur vide.
Couronne effeuillée au matin
Sous l’orge d’un soir contraire…
Déjà je vis en solitaire,
Et tristement j’attends la fin.
L’orage siffle sur la terre.
Frappée par la rigueur du sort,
Tremble sur l’arbre, seule encor,
Une feuille retardataire.
Alexandre Pouchkine
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