15. Monkey Island 2 : La vengeance de LeChuck (1991, LucasArts)
De toutes les aventures pointer-cliquer mémorables et pleines de plaisanteries de LucasArts – de la comédie sombre de l’au-delà Fandango sinistre au surréaliste Day of the Tentacle – c’est Monkey Island 2 qui reçoit le plus d’amour de nos jours, et à juste titre. Les énigmes étaient juste du bon côté de délibérément obscures, les personnages étaient étranges et colorés, et la musique inoubliable. Et cette fin suscite toujours la discussion, 30 ans plus tard.
14. Grand Tourisme (1997, Sony)
Voitures miniatures… Gran Turismo. Photographie : Sony Computer Entertainment
Bien que Ridge Racer et Daytona États-Unis étaient essentiels pour présenter au monde des visuels 3D texturés 32 bits, c’est le jeu de course minutieusement authentique de Polyphony Digital qui mérite une place ici. Avec sa gamme exhaustive de voitures modélisées avec précision, son modèle de maniement complexe et son accent sur l’amélioration des compétences de conduite du joueur grâce à une gamme de tests de licence, Gran Turismo a radicalement changé le cours de la conception de jeux de course sur console pour toujours.
13. Fallout 2 (1998, Black Isle Studios)
Sortis avant que les décors post-apocalyptiques ne deviennent fatigués et ennuyeux, les deux jeux Fallout originaux étaient des visions brutales, intrigantes et brillamment écrites d’un avenir sombre pour l’humanité. Sortant d’un coffre-fort après la dévastation nucléaire, vous vous dirigez vers les déchets du désert et, très probablement, vous êtes immédiatement tué par un scorpion géant. Parvenez à trouver d’autres humains, cependant, et vous aurez droit à certains des dialogues les plus sombres et les plus drôles des jeux, alors que vous essayez de parler, de tirer ou de vous sortir des ennuis. Peu de RPG modernes offrent autant de flexibilité et de choix que Fallout 2, bien que vous puissiez toujours vous attendre à ce que les conséquences de vos actions vous rattrapent rapidement.
12. Resident Evil (1996, Capcom)
Il y avait eu des jeux d’aventure d’horreur avant Resident Evil, mais pour le titre de Capcom, le designer Shinji Mikami a fusionné le cinéma d’exploitation, l’expressionnisme, la psychologie et de brillantes mécaniques de puzzle en un seul package révolutionnaire. Un élément clé de l’attrait du jeu était ses nombreuses restrictions – la rotation des personnages comme un char, l’inexactitude des armes et le dialogue guindé ont tous donné l’impression de jouer dans votre propre vidéo d’horreur culte tendue, choquante et ridicule. Et il suffit de regarder l’héritage effrayant qu’il a engendré.
11. Super Mario Kart (1992, Nintendo)
La première incursion de Mario dans des mondes de plates-formes aux couleurs vives et au volant d’un kart a fait découvrir à des millions de personnes la joie du multijoueur sur canapé et la douleur de glisser sur une peau de banane quelques secondes avant la ligne d’arrivée. Malgré la tricherie des coureurs de l’IA et des parcours vraiment diaboliques basés autour du château de Bowser, des maisons fantômes et d’autres lieux des principales aventures de Mario, c’était toujours comme si quelqu’un avait une chance de gagner, surtout si vous étiez béni par la roulette de la boîte d’objets. Mario Kart reste l’un des jeux les plus vendus au monde pour une raison.
10. Street Fighter II (1992, Capcom)
Lors de sa sortie sur SNES en 1992, Street Fighter II a fait du jeu de combat à plusieurs personnages un genre absolument clé, introduisant un public grand public à Ken, Ryu et Chun-Li, et nous apportant des attaques absolument inoubliables sous la forme du Hadouken, Dragon Punch et Spinning Bird Kick. Les sons, les mouvements et les rotations du joystick de cette suite superlative sont gravés dans les banques de mémoire de tout joueur qui était là à l’époque, et ils ont porté cette série sans vieillir et toujours vibrante, à travers 30 ans d’évolution du jeu de combat.
9. Le patineur professionnel de Tony Hawk (1999, Activision)
Aucun jeu n’est plus intrinsèquement années 90 que THPS, le jeu qui a apporté culture du patin à la PlayStation incroyablement cool. Une version arcade ridiculement convaincante et rejouable à l’infini sur le skateboard, définie par le plaisir et l’agonie d’enchaîner des combos fous de tricks, seulement pour rater l’atterrissage final et perdre tous ces points accumulés. C’était aussi l’introduction de toute une génération à Goldfinger et aux Dead Kennedys.
8. Sensible World of Soccer (1994, Sensible Software)
Certains penseront que nous aurions dû opter pour Speedball 2 (ou Cannon Fodder ou Worms), mais la suite du déjà excellent classique Amiga Sensible Soccer est largement considérée comme l’un des plus grands jeux de foot jamais créés. La perspective de haut en bas légèrement inclinée permet une vue tactique parfaite de l’action ultra-rapide, augmentée par une superbe interface de contrôle qui a rendu une grande variété de mouvements contextuels disponibles sans les 16 boutons d’un titre Fifa ou PES. Ajoutez des milliers de joueurs aux compétences différentes et un mode de gestion complexe et vous obtenez une simulation sportive classique qui est tout aussi jouable aujourd’hui.
7. Sonic le hérisson (1991, Sega)
Lorsque Sega a eu besoin d’un personnage mascotte pour défier Mario, le codeur Yuji Naka et le designer Hirokazu Yasuhara ont relevé le défi. Poussant le matériel Mega Drive à ses limites, ils ont créé un jeu de plateforme hyperréaliste, à plusieurs niveaux et turbo qui a fait exploser toute la philosophie de Nintendo d’une bonne expérience de joueur. Sonic était impatient, bruyant et odieux – l’icône parfaite pour les adolescents du début des années 90, et le monde du jeu, de la luxuriante Green Hill Zone au bord cyberpunk de Scrap Brain, reflétait cette attitude. Même maintenant, les accords d’ouverture ascendants du thème de Green Hill de Masato Nakamura portent ce sentiment d’euphorie et l’attitude de Sonic lui-même qui plie les bras et tape des pieds.
6. Pokémon Rouge/Bleu (1996, Nintendo)
Les jeux qui ont déclenché un phénomène mondial toujours aussi fort : qui aurait prédit à l’époque qu’une paire d’étranges jeux de rôle Game Boy en noir et blanc sur la collection de créatures se révélerait si populaire ? Étant donné que Pokémon est essentiellement des mathématiques, obligeant les enfants à mémoriser des tableaux de forces, de faiblesses et de types de mouvements, il peut sembler déconcertant que ces jeux soient devenus de tels succès. Mais comme toutes les fictions classiques pour enfants, ils donnent le contrôle aux enfants, vous envoyant dans une aventure avec juste votre esprit et votre collection de créatures pour vous accompagner. Malgré les graphismes dépouillés, Kanto se sent comme un endroit réel, et sa faune indigène regorge de personnalité inattendue.
5. Quake (1996, Id Software)
Écoutez, cela allait être Doom ou Quake – et bien que le blaster infernal d’Id Software de 1993 reste un point de repère à bien des égards, c’est le suivi qui a apporté un moteur 3D complet (qui a permis aux joueurs de nouvelles façons d’exploiter l’espace – y compris le célèbre saut de fusée), la prise en charge de la gamme émergente de cartes graphiques 3D et, surtout, des jeux multijoueurs en ligne robustes sur Internet. C’était sombre et effrayant, avec de superbes effets sonores et des armes impressionnantes et il y avait tellement de façons de le jouer et de le modifier. C’était comme le futur.
4. Final Fantasy VII (1997, Carré)
La combinaison de visuels mignons dans le jeu avec des films rendus CGI peut sembler incongrue maintenant, mais en augmentant les piliers de la conception de jeu de la série Final Fantasy avec les visuels cinématographiques et le son de CD symphonique de la PlayStation, Square a établi une nouvelle référence élevée pour les Japonais genre de jeu de rôle. L’histoire de Cloud et de sa bande de mercenaires hétéroclites combattant la destruction écologique récoltée par la Shinra Electric Power Company est remplie d’émotions, de drames et de résonances politiques qui choquent et émoussent encore aujourd’hui. Il y a eu de meilleurs titres FF depuis, mais c’était l’aube de l’ère JRPG moderne.
3. Demi-vie (1998, Valve)
De son ouverture à froid lors d’un voyage en train monorail à des aventures tendues dans un laboratoire sombre et dévasté tout en battant frénétiquement des crabes extraterrestres avec un pied de biche, Le chef-d’œuvre de Valve d’un jeu de tir à la première personne a aidé à écrire le livre de règles sur la façon dont les jeux racontent leurs histoires sans recourir aux conventions du cinéma. En abandonnant la convention marine / super-héros des protagonistes du jeu de tir et en vous mettant dans la peau du scientifique de tous les hommes Gordon Freeman essayant de survivre alors que d’horribles créatures se précipitaient à l’abri des regards, cela a également contribué à faire évoluer le genre au-delà des guerres recréées et des fantasmes de pouvoir.
Là où A Link to the Past de 1992 nous a téléportés entre les versions claires et sombres du monde fantastique d’Hyrule, Ocarina of Time nous a fait voyager dans le temps à la place. Le jeune Link s’aventure dans l’étendue verdoyante d’Hyrule Field à la recherche d’une princesse qui apparaît dans ses rêves ; plus tard, l’adolescent Link sort du Temple du Temps pour découvrir ce monde cruellement ravagé. Les innovations techniques d’Ocarina of Time ont vraiment changé ce que les gens attendaient des mondes du jeu vidéo, mais c’était aussi extraordinairement atmosphérique et étrange, une expérience qui pouvait être aussi obsédante que ludique. Un jeu qui ressemblait vraiment à un monde.
1. Super Mario 64 (1997, Nintendo)
Mario a commencé la décennie en libérant l’étonnant génie de la plate-forme technicolor 2D de Super mario World sur la SNES, mais en 1997, il a changé à jamais les jeux vidéo avec Super mario 64. Peu comparé à la joie absolue de courir et de faire sauter Mario en trois dimensions pour la première fois, en explorant les terrains de jeu étrangement angulaires et polygonaux de ce jeu historique. Super mario 64 est devenu le modèle pour tous les jeux de plateforme 3D, et malgré le travail de caméra douteux de Lakitu, c’est toujours l’un des meilleurs jamais réalisés.
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