Big Shot // Saison 1. Episodes 9 et 10. Beth Macbeth / Marvyn’s Playbook.
SEASON FINALE
Tout au long de sa première saison, Big Shot a su construire un univers passionnant avec comme trame de fond une équipe féminine de basket dans un lycée. Cela aurait pu être une série facile, sans grande surprise et c’est finalement tout l’inverse. Au fil des épisodes on s’attache aux personnages et à cet univers pourtant si familier. Dans ces deux derniers épisodes, les intrigues développées prennent toute leur ampleur et permettent de conclure intelligemment ce que la saison a construit. Big Shot m’a surpris. Je n’aurais jamais imaginé apprécier autant cette série. John Stamos aurait pu être la pire erreur de casting et finalement c’est le héros parfait. Big Shot ce n’est pas que de regarder du basket mais aussi de suivre la vie personnelle des personnages et comment celle-ci prend place. « Beth Macbeth » reprend après l’épisode 8 et toutes ses révélations. J’étais impatient de découvrir comment ils allaient pouvoir conclure petit à petit tout ce qui a été fait.
D’un côté, Holly a reçu une offre de McCarthy. Elle le mérite tellement et le casting joue beaucoup dans la réussite globale de Big Shot. La scène de thérapie de Maggie et Marvyn était un autre choix judicieux. Ils se ressemblent plus qu’ils ne veulent le dire et cet épisode permet d’offrir aux deux personnages l’occasion de faire une vraie introspection. La séquence la plus touchante est probablement celle de Destiny et sa mère ou sa tante. Big Shot est pourtant une série simpliste qui parfois donne l’impression que l’on a déjà vu ce genre de récits et finalement c’est tout l’inverse. C’est un vrai bonbon touchant et séduisant. « Marvyn’s Playbook » est le final que j’attendais de la part de la série. J’étais presque septique par moment avec ce dernier épisode (notamment avec cette étrange séquence de rêve) ou encore l’histoire du gymnase mais au final, tout ce que fait cet épisode c’est rassembler le meilleur de Big Shot afin d’offrir une conclusion attachante, touchante et parfois même plus légère.
David E. Kelley s’est probablement fourvoyé quand il a créé Big Sky ou The Undoing mais Big Shot représente tout ce qu’il sait faire de mieux avec les personnages. Il a toujours été un brillant créateur de personnages forts et dans Big Shot il y en a à la pelle. Difficile d’imaginer Disney+ annuler Big Shot après cette brillante première salve d’épisodes. J’ai envie d’en voir plus de ces personnages tant je me suis attaché à eux. Ces deux derniers épisodes permettent de donner à Big Shot l’occasion de prouver que toute la saison a permis de construire de vrais personnages et surtout une intrigue séduisante. Je n’aurais jamais pensé avoir l’envie frénétique de voir une saison 2 mais en tout cas Disney+ doit renouveler la série.
Note : 7/10. En bref, fin de saison touchante et réussie.
Disponible sur Disney+