Ces produits qui ne détenaient pas de certificats de conformité ont été interceptés par la douane camerounaise le à Douala sur le pont du Moungo.
La moisson a été abondante pour les hommes de la douane de la région du Littoral le 1er juillet dernier. En service au niveau du pont sur le Moungo à la frontière du Sud-ouest et la région du Littoral ce jour-là, les éléments de la zone I de l'opération Halte pour le commerce illicite (Halcomi 3) ont saisi près de 25 cartons contenant des masques de protection individuelle. Les cartons qui étaient dissimulés dans un véhicule ont tout simplement été détectés par les éléments de la douane qui veillent au grain. Après interrogation des individus qui transportaient ledit colis, les douaniers ont découvert que ceux-ci n'avaient pas déclarés le contenu de leur véhicule, et ils ne disposaient pas non plus de certificat de conformité. Les propriétaires ont également été arrêtés et mis à la disposition des forces de l'ordre pour exploitation. C'est près de 62 500 masques de protections individuelles d'origine douteuse qui viennent ainsi d'être saisis.
Cette action qui se déroule dans le cadre de la grande campagne de lutte contre le commerce illicite au Cameroun, contribue grandement dans la vaste campagne de lutte contre le coronavirus engagé par le gouvernement de la république du Cameroun. "Car, en mettant sur le marché des masques dont on ne connaît pas l'origine, on peut plutôt donner de la maladie aux populations qu'on est censé protéger. C'est une action salutaire", commente un responsable joint au téléphone par le reporter de La Nouvelle Expression.
La saisine des cartons de masque de protection individuelle s'inscrit parmi de nombreuses autres saisies aussi importantes déjà réalisées par la douane camerounaise. Le samedi 17 avril 2012 dans l'après-midi, 6072 faux tests avaient été saisis par la Douane à l'aéroport international de Douala. D'après des informations, c'est pendant une opération de contrôle de routine des bagages à l'aéroport international de Douala que le pot au rose a été découvert. "Tous ses stocks seront détruits. Il y a un comité de lutte contre le commerce illicite qui va statuer sur la destruction de ces tests-là. Ce comité est présidé dans la région du Littoral par le gouverneur. Ils vont donc se réunir et décider du jour de la destruction de ces tests-là. La presse sera informée dans tous les cas", a expliqué le responsable de la division de la communication de la Douane.
D'après certaines indiscrétions, le stock de faux tests saisis était d'origine chinoise et provenait de l'Europe. Ils appartenaient à un Camerounais qui a été arrêté et conduit dans un commissariat de sécurité publique de la place. Pour des besoins d'enquête, son identité a été gardée secrète. La division de la communication de la Douane ajoute que c'est suite aux renseignements d'un informateur que les éléments de la zone 1 de l'opération Halcomi 3 ont été mis au parfum de la contrebande. Ils ont procédé après vérification à la saisie de 6.072 tests Covid-19.
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