Lundi 12 juillet 2021, arrêt général illimité du travail sur tout le triangle national.
Telle est la quintessence du préavis de grève adressé au Premier Ministre par les leaders nationaux de syndicats de transports publics des voyageurs du Cameroun. Dans le document dont nous avons reçu copie, cinq motifs justifient le mouvement d'humeur des transporteurs. Notamment: la violation grave sur les fractionnements et les primes Cat.4A de l'Arrêté 00380/Minefi/Dce/A du 10 novembre 1994 fixant la prime des assurances du pool TPV au Cameroun; la non application de la loi 2015/013 du 16 juillet 2015 instituant le fonds de garantie automobile au Cameroun (Fodac), selon l'article 600 du Code Cima; le refus catégorique d'assurer les motos taxis (Cat.5B); le refus catégorique d'assurer les véhicules du secteur périurbain et rural, reconnu d'utilité publique par l'Etat du Cameroun sous la licence S4; appel à la dissolution de la commission tripartite d'assurance TPV mise sur pied par décision numéro 00000114/Minfi/Sg/Dgtcfm/Da du 1er août 2011, modifiée et complétée par décision numéro 00000234/Minfi/Sg/Dgtcfm/Da par le Ministre des Finances.
Autant de problèmes qui poussent la cible à se mobiliser. Surtout que des correspondances adressées au Premier ministre le 5 janvier 2021, au président de la République le 25 mai dernier, au directeur national des assurances le 28 mai, sont restées lettre morte. "Attendu que le gouvernement ne prend en compte les revendications légitimes que lorsqu'il y a crise; Nous désespérés avons signé le préavis de grève au nom de l'équité, suite au mutisme mieux l'indifférence manifeste du gouvernement face à des injustices et souffrances dont nous sommes victimes au quotidien", peut-on lire dans le document.
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