A la fin du XIXème siècle, l’église catholique a orchestré la déportation de 150 000 enfants autochtones.
Cette révélation sur les atrocités perpétrées par l’église catholique, acteur central de la déculturation coloniale des populations (première nation) autochtones, métis et Inuits soulève une colère énorme et une vague d’émotion dans tout le pays. « L’église a diabolisé nos cérémonies, notre langue et l’Histoire nous a considéré comme des sauvages », déclare un candidat autochtone du Canada
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, exprime sa peine et demande à l’institution religieuse de reconnaitre le rôle obscur qui fut le sien.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux Droits de l’Homme exhorte Ottawa et le Vatican à mener des enquêtes exhaustives sur tous les pensionnats autochtones de l’église catholique au nombre de 139 dans tout le pays.
Le souverain pontife s’est contenté, jusqu’ici, d’exprimer sa douleur devant les images des corps déterrés des enfants des pensionnats autochtones.
Pas sûr que cela suffise à l’établissement de la vérité sur l’ampleur des atrocités et que dire sur le silence indécent des grands médias en France et en Europe sur ce cauchemar colonial qui refait surface !
Section PCF de Sète