Cameroun : Un mort dans la chute d’un échafaudage à Douala

Ladandi Djekreo, 22 ans, faisait partie des 25 manœuvres engagés dans le coulage de la dalle sur un immeuble R+4 au lieu-dit Douala-Bar.

La chute d'un échafaudage sur un immeuble en chantier a fait au moins un mort et une vingtaine de blessés au lieu-dit Douala-Bar, au quartier Akwa à Douala. Selon les témoignages, l'incident est survenu autour de 10h mercredi 14 juillet 2021. Les employés perchés sur la structure en bois étaient tous engagés dans le coulage de la dalle du quatrième étage. L'échafaudage s'est affaissé, entrainant avec lui, tous les ouvriers à l'œuvre. D'après Eric Fotso, l'un des contrôleurs dudit chantier, une fois au sol, le jeune Ladandi Djekreo a reçu un gros bloc de béton sur le corps. Le projectile lui a été fatal. Le jeune homme âgé de 22 ans a rendu l'âme sur le champ. Sa dépouille a été déposée à la morgue de l'hôpital Laquintinie de Douala. Les urgences de cette formation sanitaire ont accueilli dans le même temps 24 blessés pour des soins.

La cause exacte de la chute de cet échafaudage reste pour l'heure inconnue. Les commerçants établis au lieu-dit Douala Bar ont prêté main forte dans l'opération de secourisme des victimes et leur évacuation vers l'hôpital. Un cordon de sécurité a ensuite été établi sur le site du drame. Eric Fotso indique qu'il s'agit du premier incident enregistré dans ce chantier entamé il y a un peu plus d'un an. D'autres témoignages recueillis sur le site font état de ce que quelques observations sur la fébrilité de l'échafaudage avaient été faites. Mais aucune modification n'a cependant été apportée à la structure de bois. Le Jour a en outre appris que des agents de la mairie de la ville de Douala auraient signifié 48 heures plus tôt, une cessation des activités sur ce chantier. Mais la suspension a visiblement été levée mercredi matin.

Les familles des victimes alertées à la suite de ce drame ont accouru sur le site à Akwa. Elles se sont ensuite rendues à l'hôpital Laquintinie pour avoir plus de nouvelles sur l'état de santé des leurs. L'entrée aux urgences a été interdite, le temps pour les médecins d'effectuer les soins. Jusqu'à 14h, les proches patientaient encore devant le portail de ce service, dans l'attente d'informations.

Mathias Mouendé Ngamo