Bonjour mes petits Nautes!
De retour avec une review qui date un peu, maintenant, mais vous ne m’en voudrez pas, car le film dont nous allons parler ajd vient tout juste de sortir dans les salles obscures, après quelques semaines de présence sur Disney+.
Parlons donc de Cruella, la genèse d’une méchante bien connue de tous! Je ne spoilerai rien!
Synopsis
Estella est une jeune fille différente qui a bien du mal à s’intégrer. Le jour où sa mère est tuée, elle prend son destin en main, et fait tout pour réaliser son rêve: devenir créatrice de mode…
If she doesn’t scare you, no evil thing will…
Cruella d’Enfer (ou De Vil en anglais) est un personnage qui, personnellement, m’avait bien foutu la frousse lorsque j’ai vu le dessin animé des 101 Dalmatiens pour la première fois. Elle était bien moins effrayante et bien plus kiffante sous les traits de la géniale Glenn Close dans les films dérivés.
Bref. Disney aime faire des reboots en live-action de ses animations les plus aimées, jusque-là, rien de nouveau, je pense. Maleficent était un exemple prenant de origin-story d’une méchante qui a presque éclipsé la princesse censée être la réelle héroïne.
Je n’attendais pas grand-chose de cette origin-story-ci, à vrai dire, jusqu’à ce que ne soit annoncé le casting. Parce que j’adore Emma Stone, parce que le look bichrome de Cruella lui sied à ravir (tu m’étonnes), et parce que du coup, je m’attendais à un bien meilleur scénario. XD
Je n’ai pas été déçue, car malgré quelques raccourcis logiques pour un Disney, quelques ellipses prévisibles et surtout quelques plot points très très TROP convenient, l’histoire de Cruella tient la route. Vraiment.
L’esthétique seventies du film y fait beaucoup, évidemment, ainsi que l’assise londonienne de l’affaire, car je me suis fortement plu à reconnaitre certains lieux de ma capitale préférée; et les reprises subtiles des musiques bien connues du dessin animé ont aidé à ancrer cette nouvelle redite dans l’univers de base.
Mais il y a des défauts, certes. Notamment un personnage qui ne sert strictement à que dalle malgré l’acteur de rêve qu’on est allé chercher pour l’incarner… Malheureusement, Disney fait souvent cette erreur…
To see her is to take a sudden chill!
Come on, parlons casting, donc!
Emma Stone est parfaite en Estella/Cruella, et son accent anglais est confondant de crédibilité, well done my darling!
Emma Thompson, qui incarne sa rivale créatrice de mode, la Baronne von Hellman, est comme toujours merveilleuse d’auto-dérision et de folie douce (je l’aime, okay???); et si Mark Strong incarne son valet, John, il est cependant beaucoup trop peu utilisé pour le talent du monsieur (que j’aime aussi, okay???)…
Quant aux comparses de Cruella, les bien connus Jasper et Horace, ils sont interprétés par Joel Fry (déjà vu dans Yesterday, entre autres), et l’humoriste américain Paul Walter House qui, lui aussi, m’aura presque fait croire qu’il était anglais.
En résumé, Cruella est un très bon film, une très bonne comédie noire à l’anglaise comme je les aime. Mais elle aurait tout aussi bien fonctionné sans cette idée d’origin-story qui la limite malheureusement un peu trop…
Note: 6,75/10 (scénario: 6/10 – jeu: 8/10 – BO: 7/10 – origin-story: 6/10)