Critiques Séries : Walker. Saison 1. Episode 16.

Walker // Saison 1. Episode 16. Bad Apples.

Parfois Walker donne cette impression d’être une série qui navigue dans des eaux étranges. C’est un peu comme si les scénaristes ne savaient pas trop où ils veulent aller et tentent plein de trucs afin de changer la dynamique installée au départ. Walker n’est toujours pas de retour parmi les Texas Rangers alors que cet épisode se concentre sur le Capitaine James et Micki enquêtant sur une histoire de drogue avec un policier corrompu impliqué. D’un point de vue purement policier, Walker ne brille pas par son originalité. Si l’histoire de l’épisode est assez efficace, elle n’offre aucun twist réellement étonnant. Cela m’a donné cette mauvaise impression que les scénaristes ne savent pas écrire des histoires policières et se contentent donc des trucs les plus basiques du genre. Cependant, là où Walker fonctionne beaucoup mieux c’est sur ses personnages. Le fait que Walker soit un peu mis de côté permet de développer l’histoire du Capitaine James, notamment lorsque son fils est arrêté pour la simple raison qu’il est afro-américain. Il y a là dedans un écho intéressant face au racisme systémique vécu sur le sol américain (et encore plus au Texas).

Tout cela jusqu’au retour de Walker sur le terrain. Si cela fait plaisir de voir la série prendre le temps d’installer le retour de Walker, j’ai trouvé que l’épisode ne prenait pas suffisamment de temps pour le réintroduire aux côtés de ses collègues. Cela rend le tout un peu moins efficace. Je préfère largement lorsque la série se concentre sur les relations que Walker entretient avec le reste des personnages. Les petites balades bucoliques à cheval de Walker sont presque plus intéressantes pour le développement du héros que de le voir sur le terrain dans des affaires aussi bien écrites qu’une épisode des Feux de l’Amour. Je ne sais pas trop quoi attendre de la suite de la saison si l’on revient à la mécanique usée du cas de la semaine qui ne me plaisait guère au début de la saison. Il faudrait peut-être que les scénaristes aillent sur le terrain ou s’inspirent un peu plus des affaires de la série originale des années 90.

Jared Padalecki garde ce charisme naturel qui s’impose tout de suite et permet à la série de tenir à flot. Sans compter que les développements faits dans cet épisode autour de James et Micki permettent de comprendre un peu plus ses personnages qui avaient été trop longtemps mis de côté par la série à mes yeux. Les personnages secondaires de Walker sont souvent plus intéressants lorsque l’on apprend à les connaître en dehors de la zone de confort que la série installe autour d’eux. Sûrement par fainéantise.

Note : 4.5/10. En bref, un cas de la semaine flingué et pas inspiré empêche de s’imprégner pleinement de ce que l’épisode réussi à faire autour de ses personnages en parallèle.

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