Hello mes petits Nautes!
Alors qu’à cette heure-ci, je serai probablement en partance pour aller déguster Kaamelott (douze ans que j’attends, franchement, je suis plus hypée, là, je suis une flaque d’eau… XD ), me revoici avec la review avec la suite d’un film que j’avais bien aimé, car il traitait de l’un de mes héros d’enfance.
La suite, comme souvent, n’avait pas vraiment lieu d’être, et a perdu de son charme…
Allez, parlons Peter Rabbit 2: The Runaway, le tout, sans spoiler!
Synopsis
Thomas et Bea sont désormais mariés. Bea a publié les aventures de Peter, et a la chance d’être repérée par un éminent publiciste, Nigel. Mais malheureusement pour notre intrépide lapin, le public semble plus le prendre pour un fauteur de troubles que pour le héros qu’il pense intimement être. Évidemment, ça ne lui plait pas fort…
Peter fait encore des siennes
Peter Rabbit et compagnie, publiés autrefois sous la plume de Beatrix Potter, ont donc fait partie des héros de mes soirées, lorsque Maman me racontait leurs péripéties à grands coups d’aquarelles délicieuses. Lorsque la première adaptation est sortie, j’ai été dubitative, mais agréablement surprise par ce qui avait été fait du support de base. J’étais contente.
Il n’y avait absolument pas besoin d’en faire une suite.
Mais le cinéma pour enfants étant ce qu’il est, il faut donc tordre le torchon encore et encore jusqu’à ce qu’il n’en sorte plus rien, et Peter et ses amis rempilent donc pour une histoire complètement débile, prévisible, ennuyeuse comme la pluie, et qui perd totalement le charme du premier opus.
Finis les pièges sur le pauvre Thomas qui devient, lui aussi, insipide, fini aussi le charme de la campagne. Honnêtement, j’avais l’impression de regarder ces horribles machins qu’on a osé appeler ‘Les Schtroumpfs‘ et qui m’ont donné envie de gerber à la première bande-annonce (désolée, Neil, mais beurk).
En gros, j’ai perdu une heure et demie de ma vie, et pour le coup, ça faisait très longtemps que je ne l’avais plus dit, mais ce film n’est bon que pour les enfants qui ne réfléchiront pas plus loin que les bêtises de Peter.
Je ne suis qu’ennui.
Bitch, un tel casting, ça valait plus…
Bon, allez, parlons casting, que je râle encore un peu…
Peter Rabbit (et pas Pierre Lapin, cette immonde traduction qui me donne envie de me taper la tête au mur), est toujours doublé en VO par James Corden, et même lui a eu l’air de s’emmerder, dites donc…
Ses sœurs, Flopsy et Mopsy ont elles toujours les voix de Elizabeth Debicki et Margot Robbie, alors que la joyeuse Cottontail, autrefois doublée par Daisy Ridley à qui le rôle allait terriblement bien, se voit cette fois offrir les cordes vocales tout aussi bidonnantes de Aimee Horne.
Parmi ceux qui reviennent, on a également Sam Neill en blaireau; Sia en hérissonne, ou encore David Wenham en souris des champs.
Feliz Deer, Benjamin (Colin Moody), Peter (James Corden), Tommy Badger, Mrs. Tiggy-Winkle, Jemima Puddle-Duck, Flopsy (Elizabeth Debicki), Pigling Bland, Mopsy (Margot Robbie) and Cottontail (Aimee Horne) in Columbia Pictures’ PETER RABBIT 2.Les nouvelles voix, cette fois, compteront Lennie James (vu dans Walking Dead, entre bcp d’autres rôles); Hayley Atwell (miaou) ou encore le toujours très drôle Tim Minchin.
Et côté trombines, Rose Byrne et mon chéri Domhnall Gleeson (malheureusement relégué au rang de personnages blah) sont rejoints par le grand David Oyelowo, pourtant pas à fond de son talent.
Franchement, un tel casting, ça valait un bien meilleur scénar, merde quoi!!!
Bref, Peter Rabbit 2 est la suite qui n’aurait jamais dû exister, et je m’en vais laver mon cerveau à l’acide pour oublier qu’elle existe seulement…
Note: 3/10 (scénario: 1/10 (je suis très sérieuse) – doublage: 5/10 – BO: 5/10 – suite: 1/10)