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La culpabilité de l'histoire

Publié le 22 juillet 2021 par Christophefaurie

Ma grand mère me disait qu'en l'an 2000 on mangerait des pilules. Tout le monde pensait comme elle, dans les années 60. Ce qui paraissait malsain, c'était ce qui était naturel. Paul Newman fait bombarder, par un le héros d'un de ses films, une petite fille à l'esprit pur, de rayons gamma des marguerites. Voilà comment l'on fait des découvertes bonnes pour l'humanité. D'ailleurs, il n'y a pas si longtemps, je lisais un article américain qui s'inquiétait de ce que, chez les pauvres, les enfants allaient jouer dans la nature lorsqu'ils rentraient de l'école. Pas étonnant qu'ils ne fassent pas d'études. 

Nos idées sont collectives. Le plus surprenant, en conséquence, est l'effort actuel pour réécrire le passé. 

Tout cela est peut-être la manifestation d'une pathologie sociale. Pour une raison à déterminer, il existe actuellement une obsession d'être le bien absolu. Un bien qui serait éternel. Universalisme et anti relativisme. Paradis sans confession. Pour cela ce bien est défini de manière plus ou moins arbitraire. Et tout ce qui diffère de cet absolu est condamné. 


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