Les températures élevées typiques de l’été signifient que même l’activité des travailleurs peut être affectée, en particulier dans les secteurs où ils sont plus exposés à la chaleur, avec le risque conséquent pour leur santé.
Pour cette raison, le ministère du Travail a décidé de lancer le « Plan d’inspection du travail contre les coups de chaleur », un plan « pour atténuer et prévenir les risques de chaleur et de coup de chaleur dans les entreprises », a indiqué la ministre du Travail, Yolanda Díaz. .
Ce plan comprend l’envoi de lettres aux entreprises appartenant à des secteurs “particulièrement touchés” par ces situations, selon les mots de Díaz. Ces lettres seront envoyées à un total de 137 503 entreprises qui emploient 973 021 personnes dans tout le pays.
Les entreprises qui recevront ces lettres appartiennent aux secteurs de l’agriculture et de la construction, bien que différentes entreprises de travail temporaire et administrations publiques susceptibles de contenir des postes présentant ce risque pour les travailleurs seront également contactées.
“Ce sont les secteurs productifs qui travaillent à l’extérieur, qui ont des difficultés ou de la distance dans les connexions avec l’eau ou même avec d’autres types de variables qui sont essentielles pour garantir le travail à l’extérieur avant les risques de température trop élevée”, a expliqué Díaz dans la comparution publiée par le ministère du Travail.
Selon Héctor Illueca, directeur de l’Inspection du travail, certaines des mesures que les entreprises doivent adopter consistent à fournir à leurs employés des vêtements qui protègent du soleil, des crèmes solaires contre les lésions cutanées, de fournir des fluides pour l’hydratation, d’établir des pauses pour le travail ou d’éviter les heures les plus chaudes.
Toutes ces idées visent, selon les termes d’Illueca, “à organiser le travail et à garantir la sécurité et la santé des travailleurs à tout moment”.
Les peines du travail aussi
Bien que les actions soient de nature préventive et informative, du travail différentes sanctions économiques sont envisagées qui punissent le non-respect de la sécurité des travailleurs en cas de coup de chaleur possible.
Ainsi, les infractions graves entraînent des sanctions pécuniaires comprises entre 2 046 et 40 985 euros et les infractions très graves entraînent des peines comprises entre 40 986 et 819 780 euros.