The Republic of Sarah // Saison 1. Episode 7. Sanctuary.
Il est temps de rédiger la Constitution de Greylock. Rien n’est simple sinon l’intérêt de The Republic of Sarah ne serait pas là. L’autre histoire de cet épisode est celle de l’immigration. Ajouter Xander Berkeley au casting de The Republic of Sarah peut être une excellente nouvelle comme symboliser que la série va partir en sucette. Si j’aime bien l’acteur, son personnage ici est aussi générique que le reste de la mécanique de la série. Dans le rôle du père absent de Sarah et Danny, il est plutôt convaincant. On retrouve les atouts de l’acteur mais son personnage a du mal à sortir des sentiers battus du genre. The Republic of Sarah aime répéter une mécanique qu’elle utilise depuis le premier épisode et l’immigration reste un sujet fort et important. La simplicité avec laquelle The Republic of Sarah semble traiter l’immigration me déçoit. Ce n’est pas comme si la série brillait depuis ses débuts mais cela aurait pu être l’occasion de creuser quelque chose avec l’arrivée du père de Sarah dans la série.
Etant donné que pour Sarah les habitants de Greylock ont failli se retrouver dans une situation compliquée, l’immigration est pour elle logique. Les gens ont droit de venir à Greylock pour les mêmes raisons que d’autres auraient pu aider Greylock si cette ville n’était pas devenue une nation. Le truc pour Sarah qui reste un immense dilemme dans cet épisode c’est le fait qu’elle ne veut plus de Paul dans sa vie. Si Paul reste à Greylock ou non, elle doit étudier le dossier comme elle étudie ceux des autres immigrants. « Sanctuary » tente cependant une nouvelle approche pour The Republic of Sarah. La série choisi cette semaine les drames personnels de chacun plutôt que de mettre au coeur de l’épisode les problèmes politiques et de gestion d’un gouvernement. Le fait que l’on ait moins de Liz dans cet épisode est aussi une bonne chose même si je regrette que la série n’arrive toujours pas à dépasser ses idées simplistes pour chercher l’émotion du spectateur.
L’histoire du père de Sarah et Danny auraient pu être plus touchante sauf que cela n’arrive jamais. La faute à des personnages qui ne sont pas assez bien travaillés. Sarah est quelqu’un d’attachant mais pas suffisamment à mes yeux. Ce que Paul a pu faire est intéressant mais The Republic of Sarah a encore du mal à me surprendre. Jusqu’à présent tout est assez prévisible et ce malgré quelques bonnes idées ici et là qui nous permettent de nous attacher aux personnages.
Note : 5/10. En bref, je vais être indulgent car l’aspect gouvernemental est mis de côté pour mieux apprendre à connaître les personnages.
Prochainement en France