
C'était à la suite d'une incursion des membres de la secte Boko-Haram dans la nuit de lundi à mardi dernier dans la localité de Zigué, arrondissement de Waza. Un civil et quatre militaires du secteur 1 de la Fmm.
Cinq militaires du secteur 1 de la force multinationale mixte (Fmm) et un civil ont été tués dans la nuit du 27 juillet 2021 après une incursion des terroristes de la secte Boko-Haram. A bord de motos et lourdement armées, les terroristes de Boko Haram et de l'état islamique en Afrique de l'Ouest vont s'attaquer à une base de l'armée dans la localité de Zigué. Les terroristes vont par la suite incendier une soute et saccager la base de la Fmm de Zigué, avant de prendre la fuite vers la frontière avec le Nigeria, a-t-on appris de plusieurs sources militaires et administratives.
Immédiatement, la riposte est organisée par les éléments des forces de défense et ceux de la Fm stationnés à Waza et Zigagué. Un ratissage effectué jusqu'à la frontière avec le Nigeria. 17 terroristes sont neutralisées et de nombreux matériels militaires saisis. D'autres assaillants vont réussir à prendre la fuite. Depuis le 27 juillet 2021, un ratissage est en cours selon les responsables de la Fmm. Selon plusieurs sources militaires et administratives, cette attaque porte la marque de Boko-Haram. Une nouvelle forme d'attaque qui ciblerait les bases de l'armée et des militaires engagés au front dans la lutte contre le terrorisme.
Joint au téléphone par le Jour, le commandant de la Fmm va confirmer l'information. " Nous sommes en réunion de crise. L'information pour l'instant c'est la perte de nos cinq camarades d'armes. Je ne peux rien de plus " a déclaré le commandant du secteur 1 de Fmm. Du côté des autorités administratives et municipales de Waza c'est le branle-bas. Par délégation, ils se rendent dans la localité située à une vingtaine de kilomètres du centre-ville de Waza en allant à Kousseri. On a assisté à un ballet des véhicules militaires. Ils rassurent la population de Waza en panique après cette attaque de Boko-Haram.
En rappel, le week-end dernier, une autre attaque similaire sur un poste avancé de l'opération Emergence 4 dans l'arrondissement de Fotokol avait fait 8 morts et 13 blessés. Toutes ces attaques portent la marque de la secte nigériane Boko-Haram.