AU REVOIR. ET À BIENTÔT !
Ce n’est pas sans une certaine émotion – vous vous en doutez – que je signe ce dernier éditorial comme président de l’ADMD. Depuis 2007 que je suis à la tête de notre association – et élu administrateur depuis 2005 – j’ai mesuré l’honneur que vous m’avez fait en me renouvelant votre confiance sans interruption.
Comme président, j’ai connu beaucoup de bonheur et je suis fier d’avoir mené notre association là où elle est à ce jour. J’en céderai la présidence le 2 octobre prochain, sans avoir à rougir de ce que notre ADMD est devenue : la plus grande association à œuvrer dans le champ de la fin de vie, avec plus de 75 000 adhérents, avec une situation financière qui la met à l’abri de tous risques pour de nombreuses années ; une association qui a gagné à sa cause l’opinion publique et les députés français. Une association connue et reconnue, présente sur le front de la revendication militante comme sur le front de la représentation des usagers du système de santé.
Durant ces années de présidence, j’ai vécu avec vous des deuils… Plusieurs de nos anciens délégués sont morts. Des bénévoles de notre service ADMD-Ecoute également. Je pense aussi à nos anciennes vice-présidentes : Nicole Boucheton, Josette Sottile, Claudine Lassen. Je pense aussi, bien sûr et avec une infinie tristesse, au décès de notre ancien secrétaire général qui a tant fait pour notre association et pour les Jeunes ADMD, à mon mari, Christophe Michel-Romero.
Notre grande association est une association vivante. J’y ai aimé la confrontation des idées. Malheureusement, certains ont confondu et confondent encore les divergences de points de vue avec les sous-entendus et la malveillance…
Si vous l’acceptez, je serai encore présent au sein de notre conseil d’administration lors du prochain renouvellement, mais je n’occuperai plus alors de poste exécutif.
Le 2 octobre prochain, l’ADMD aura un nouveau président. Je souhaite que celui-ci se montre à la hauteur de la grande association que nous avons développée durant cette décennie. Je souhaite qu’il impulse avec enthousiasme de nouvelles orientations, qu’il préserve nos acquis et regarde vers l’avenir. Ce sera la clé du succès de notre revendication ; un succès qui doit intervenir à court terme tant il est vrai que les parlementaires nous soutiennent à présent.
Je me retire tranquillement après avoir servi notre association. J’en ai tiré de grandes joies ; j’oublierai les bassesses et les médiocrités.
Je souhaite longue vie à notre association. Nous nous reverrons, j’en suis certain, tant que notre ultime liberté ne sera pas acquise…