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Critique Ciné : Fear Street Part 3: 1666 (2021, Netflix)

Publié le 02 août 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Fear Street - Partie 3 : 1666 // De Leigh Janiak. Avec Kiana Madeira, Elizabeth Scopel et Benjamin Flores Jr.

Fear Street: 1666 n’est pas un excellent film mais c’est une assez bonne conclusion à cette trilogie de films Netflix. En offrant une vraie conclusion à l’histoire, ce troisième volet est clairement le meilleur des trois. Il permet à la fois de relier les trois films et donc les trois époques tout en utilisant bien mieux l’univers. Au milieu du film on a l’impression de se retrouver dans un film d’époque de chasse aux sorcières façon The Witch de Robert Eggers. Dans une ambiance assez simpliste, Fear Street: 1666 ne cherche pas à devenir un film d’auteur ou à faire de la démonstration visuelle. C’est une bonne chose afin de ne pas perdre de téléspectateur et de rendre le récit plus accessible. Surtout que le rythme est assez bien trouvé, rendant le tout bien moins ennuyeux que je n’aurais pu le penser. Grâce à des décors, des costumes et des traditions de l’époque assez bien respectés on est face à un film qui trouve une façon intelligente de s’approprier les us et coutumes. Grâce à l’an 1666, Fear Street nous embarque dans une histoire avec des anachronismes pop-culturels et je dois avouer que c’est assez fascinant.

Renvoyée en l'an 1666, Deena apprend la vérité sur Sarah Fier. De retour en 1994, les amis luttent pour leur vie et le futur de Shadyside.

Si 1978 était clairement une sorte de long flashback, 1666 est un film totalement différent. L’idée d’embarquer des personnages dans une autre époque est une bonne chose avec tous le casting dans des rôles différents, permettant de rendre plus jouissif l’aventure. Prise dans son ensemble, la trilogie de film s’avère cohérente et les rebondissements sont ici efficaces. Cela permet de changer totalement la direction du récit tout en restant dans sa continuité. Lorsque notamment Fear Street: 1666 repart en 1994 afin de réellement résoudre tout le récit. La fin est amusante, divertissante alors que j’avais peur du résultat. On comprend donc ici que toutes les pièces du puzzle s’imbriquent les unes avec les autres. Leigh Janiak parvient donc à créer un environnement et une atmosphère entre nostalgie, références et influences intéressantes. Là où Fear Street: 1978 avait ses problèmes rappelant tout ce que l’on a déjà vu du genre mais en moins bien, Fear Street: 1666 fait tout l’inverse.

Note : 6.5/10. En bref, conclusion réussie.

Disponible sur Netflix


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