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Test Suunto 9 Peak : plus petite, plus robuste, aussi performante

Publié le 02 août 2021 par Jpopeck @MontreCardioGPS

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Suunto est reconnu pour ses montres GPS outdoor. La Suunto 9 Peak, c’est « tout ce que sait faire Suunto, dans une montre qui ne ressemble pas à une Suunto ». Au sein de la gamme, la Suunto 9 Peak se distingue en intégrant toutes les fonctionnalités du haut de gamme de la marque dans un format plus petit et beaucoup plus léger, sans perdre en autonomie. Et ça, c’est quand même inédit !

Le design a été entièrement retravaillé, de l’écran au boitier en passant par le connecteur du câble de recharge, mais en conservant une ligne directrice en tête : la robustesse pour affronter l’environnement outdoor.

Suunto a profité du lancement de la Suunto 9 Peak pour sortir 2 nouvelles fonctionnalités (Snap to route et un partenaire virtuel), qui ont été transférées sur les autres Suunto 9 par mise à jour, confirmant ainsi la place de la Suunto 9 Peak au sein de la gamme S9.

Test Suunto 9 Peak : le verdict

Test Suunto 9 Peak : plus petite, plus robuste, aussi performante

Snap to route améliore grandement la précision GPS. Pour le reste, le software de la Suunto 9 Peak ne change pas mais l’évolution du hardware est conséquente (format plus compact, design inédit et nouveaux capteurs).

POUR
Précision GPS de Snap to route
Format compact
Design raffiné CONTRE
Pas de programmation d’entrainements complexes

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Ce qui est nouveau sur la Suunto 9 Peak 

Suunto 9 Peak nouveau
  • Nouveau boitier en métal (acier ou titane selon la version)
  • Boitier plus compact (43 x 43 x 10,5mm)
  • Ecran de 30mm (35mm sur la Suunto 9 Baro)
  • Résolution de 240 x 240 pixels (320 x 300 sur la Suunto 9 Baro)
  • Bracelet de 22mm de large
  • Nouveau connecteur de câble de recharge
  • Recharge rapide
  • Nouveau capteur cardio optique de LifeQ
  • Oxymètre de pouls (SpO2)
  • Capteur de luminosité
  • Snap to route (transféré aux autres Suunto 9 par mise à jour)
  • Partenaire virtuel (transféré aux autres Suunto 9 par mise à jour)
  • Mise à jour via Bluetooth et l’application Suunto

Présentation de la Suunto 9 Peak 

Présentation Suunto 9 Peak

Elle remplace : aucune

Au-dessus dans la gamme : aucune

En-dessous dans la gamme : Suunto 9

Je n’ai jamais vu une montre GPS comme celle-là. Bon, OK, elle a toujours un écran rond et un bracelet mais vraiment, la Suunto 9 Peak ne ressemble à aucune autre montre GPS que j’ai déjà testée. Un design et une qualité de finition made in Finland.

Le boitier n’a rien à voir avec celui de la Suunto 9 Baro :

  • Plus petit : 43mm de large contre 50
  • Plus fin : 10,5mm d’épaisseur (sans prendre en compte la bosse du capteur cardio optique) contre 16,8
  • En métal (acier ou titane selon les versions) au lieu de composite

Le boitier n’est pas entièrement en métal comme sur la Vantage V2. Je trouve le rendu visuel réussi, avec un rappel de couleur sur la tranche du boitier, encadré par la plaque de fond et la lunette en métal.

Dans la conception du boitier, Suunto a opté pour intégrer les pattes de fixation du bracelet dans l’ensemble de fond de boitier en métal. C’est un gage de robustesse (je pense qu’on a tous déjà cassé une de ces pattes sur une montre une fois dans notre vie).

C’est quand on en arrive à parler du poids que les versions acier et titane se distinguent :

  • Suunto 9 Peak acier : 62g
  • Suunto 9 Peak titane : 52g

La Suunto 9 Baro, qui tenait jusque là la position du haut de gamme chez Suunto, pèse 81g. Ca fait donc au minimum 19g de gagné (-23%). A format à peu près équivalent, la Suunto 9 Peak pèse 4g de moins que la Suunto 5 bien que le boitier de cette dernière ne soit pas en métal. Quant à la Fenix 6S à 58g, elle est donc plus légère que la Suunto 9 Peak acier mais plus lourde que la version titane.

Le boitier est étanche à 100m, comme sur toutes les montres GPS outdoor.

Mais Suunto ne s’est pas contenté de changer le design du boitier, tout le reste (presque) a changé.

Le premier changement que l’on remarque, c’est le nouvel écran, plus petit que sur les autres Suunto 9 (30,5mm contre 35) mais toujours tactile. La résolution est désormais standard, 240 x 240 pixels (comme une Fenix 6S, une Vertix ou une Vantage V2). Cette résolution est suffisante pour afficher des watchfaces mais elle se montre limite dès lors qu’il y a des grosses surfaces colorées (dans certains menus par exemple, on voit des zones bien pixellisées).

Je préférais l’écran de la Suunto 9 Baro (35mm de diamètre et 320 x 300 pixels de résolution). Là, ça fait ressortir la bande noire entre le bord de l’écran et la lunette.

Un écran transréflectif, c’est par construction lumineux en plein soleil et sombre dans la pénombre. Pour pallier ce problème, Suunto a ajouté un capteur de lumière ambiante qui permet de déclencher automatiquement le rétro éclairage dans le noir. Enfin, je dis dans le noir mais c’est pas forcément uniquement la nuit. Sur une sortie trail le soir, dans une forêt, le rétro éclairage s’est déclenché. Ca améliore la facilité de lecture. Et pas besoin de régler le rétro éclairage à 100%, une luminosité faible suffit à faire la différence.

C’est bien une vitre saphir (inrayable) qui protège l’écran, quelle que soit la version. Je la trouve assez salissante et il faut régulièrement la nettoyer (on souffle un coup dessus et on frotte avec son t-shirt).

L’interface tactile est complétée par 3 boutons, tous sur le côté droit, qui font un clic bien marqué à chaque pression (c’en est presque gênant à force). Ils ne sont pas positionnés au milieu de l’épaisseur du boitier mais plus près de la peau. Ca ne m’a pas gêné mais peut-être que les poilus auront un autre avis. L’ADN sportif de Suunto fait qu’on peut tout à fait se passer du tactile et n’utiliser que les boutons si on veut. Le tactile est là si vous préférez, sinon, vous pouvez tout faire avec les 3 boutons, aussi bien pour une utilisation sportive que dans la vie de tous les jours. Mais il reste pas moins que l’évolution dans les menus est parfois lente, avec des menus qui peuvent être profonds pour aller jusqu’aux derniers des paramètres et le passage d’un écran à un autre qui n’est pas des plus réactifs.

Au dos, Suunto a changé le connecteur du câble de recharge. Au dos de la montre, il n’y a que 2 plots métalliques ; au bout du câble, c’est toujours un connecteur aimanté mais il est rond maintenant. Sur la face interne (celle qui est en contact avec la montre), il y a 2 rails en arc de cercle. Ca fait qu’on peut coller le connecteur comme on veut au dos de la montre, les rails seront toujours en contact avec les plots de recharge. Après, on peut poser la montre comme on veut, le connecteur peut tourner, il y a toujours contact. Pas bête.

Tout comme le boitier, le bracelet a également été affiné, passant de 24 à 22mm de large, avec une boucle en métal. On trouve au bout un téton métallique, qui sert à venir clipser le bout du bracelet dans un des trous du bracelet. Avec ce système, il n’y a plus le traditionnel passant dans lequel on glissait le bout du bracelet. Je n’ai rien à redire à ce système, il n’est pas difficile à mettre en place et il ne se détache pas à tout bout de champ. En fait, il s’est détaché une fois, alors que je chahutais avec mes enfants dans la piscine. Alors que pour les bracelets à passants, je suis régulièrement obligé de le repositionner, soit parce qu’il a glissé, soit parce qu’il me pince la peau.

Il y a aussi du changement au niveau des capteurs.

Le capteur cardio optique est nouveau. Suunto a changé de fournisseur, passant de Valencell (qui équipait toutes les autres montres cardio Suunto depuis les Spartan) à LifeQ (qui fournissait TomTom il y a des années et plus récemment la Suunto 7). Suunto a profité de ce changement pour ajouter un oxymètre de pouls, qui permet de mesurer l’oxygénation sanguine (SpO2).

Je n’en suis pas sûr, mais je pense que la puce GPS / GLONASS / Galiléo / Beidou n’a pas changé. FusedTrack est toujours présent sur les modes GPS 60s et 120s. Ca permet d’augmenter grandement l’autonomie mais je vous rappelle que la fusion des données GPS et de l’accéléromètre ne fonctionne bien qu’en course à pied, moyennement bien en rando et pas du tout à vélo (plus généralement pour tous les sports où il n’y a pas de balancement de bras).

Un altimètre barométrique est également présent, avec FusedAlti qui combine l’altitude GPS et l’altitude baro, plus la possibilité de l’étalonner manuellement.

Un accéléromètre, un gyroscope et une boussole complètent la panoplie.

On peut y coupler des capteurs en Bluetooth, que ce soit un capteur cardio (ceinture ou brassard), un capteur de puissance Stryd ou n’importe quel capteur vélo (vitesse, cadence, puissance).

Parmi plus de 100 profils sportifs disponibles dans l’application, une quinzaine sont installés par dans une liste de favoris sur la montre, les autres étant accessibles par la suite :

  • Trail : basique, montagne
  • Randonnée, marche, trekking
  • Course à pied, tapis de course
  • Cyclisme, VTT, cyclisme en salle
  • Natation en piscine, nage en eau libre
  • Musculation
  • Entrainement en circuit
  • Triathlon
  • Alpinisme
  • Yoga

Après, depuis l’application, on peut créer plusieurs déclinaisons de profils pour le même sport (comme par exemple un profil pour la course à pied avec Stryd et un autre sans Stryd).

La Suunto 9 Peak offre plusieurs possibilités de navigation, mais sans cartographie :

  • Petit poucet (trace GPS enregistrée uniquement)
  • Points d’intérêt (positions enregistrées)
  • Suivi d’itinéraire
  • Relèvement (direction à la boussole)
  • Chemin tracé (Snap to route)
  • Retour départ

Je rappelle ici que l’application Suunto est actuellement celle que je préfère quand il s’agit de tracer des itinéraires. L’affichage des points de départ les plus utilisés et des cartes de chaleurs pour différents sports est d’une grande aide :

  • Course à pied, trail
  • Cyclisme, VTT
  • Ski et patin à roulettes
  • Triathlon
  • Randonnée, alpinisme
  • Ski de descente, ski de fond, ski de randonnée
  • Natation
  • Activités à rames
  • Surf
  • Golf

Depuis peu, on peut faire du turn by turn en traçant un itinéraire directement depuis l’application Suunto (plus besoin de passer par Komoot).

La nouveauté avec la Suunto 9 Peak, c’est Snap to route, un algorithme qui va venir utiliser l’itinéraire pour calculer la distance parcourue (au lieu des relevés de la puce GPS). On arrive ainsi à s’affranchir des erreurs de mesure du GPS pour avoir à coup sûr une distance correcte (voir ci-dessous pour plus de détails sur comment ça fonctionne).

Par contre, Suunto n’a toujours pas développé un outil permettant de programmer des entrainements complexes. On est donc toujours limité à du fractionné simple, qu’il faut programmer depuis la montre.

Ils ont néanmoins bien avancé ces derniers mois sur le plan des outils pour les sports d’endurance, notamment avec l’intégration de la charge d’entrainement de TrainingPeaks dans l’application Suunto. On peut maintenant :

  • Avoir une estimation de son VO2 à chaque séance (appelé Niveau de forme)
  • Suivre la charge d’entrainement (en heures de sport) sur la montre
  • Suivre la charge d’entrainement TrainingPeaks depuis l’application (ATL, CTL, TSB)
  • Avoir une préconisation de temps de récupération après chaque séance
  • Suivre son niveau de ressources (le même algorithme Firstbeat que le Body battery de Garmin)

L’ajout le plus intéressant, c’est le suivi de la charge d’entrainement de TrainingPeak. Concrètement, il s’agit des algorithmes de TrainingPeaks qui sont intégrés à l’application Suunto. On retrouve donc les notions de Acute training load (charge 7 jours = fatigue), Chronic training load (charge 6 semaines = état de forme) et Training stress balance (comparaison entre ATL et CTL = forme).

Le partenaire virtuel a été intégré à SuuntoPlus. SuuntoPlus est une option qu’on peut activer dans n’importe quel profil sportif et qui va ajouter un écran particulier aux écrans de données du profil en question. Avec le temps, les possibilités se sont élargies :

  • Climb (tour automatique déclenché par le dénivelé)
  • Loop (tour automatique déclenché par un passage répété au même point GPS)
  • Sprint (tour automatique déclenché par des variations d’allure)
  • Partenaire virtuel
  • Safe (infos sur le point de départ)
  • Météo
  • TrainingPeaks
  • Strava (mesure d’effort)
  • TrainingPeaks
  • Red Bull X-Alps (variomètre pour le parapente)
  • Wings for life

Petit à petit, Suunto continue d’étendre l’éventail des métriques de suivi quotidien et de santé.

Cela fait longtemps qu’on peut suivre le nombre de pas, le nombre de calories brûlées, la fréquence cardiaque (utile pour avoir la fréquence cardiaque au repos). Suunto a ajouté ensuite le suivi du stress et des ressources (un algorithme Firstbeat, le même que sur les Garmin) et le suivi du sommeil.

La nouveauté sur la Suunto 9 Peak, c’est l’enregistrement de l’oxygénation sanguine. Ca ne sera transféré sur aucune autre Suunto antérieure, puisqu’il faut un capteur spécial (ce n’est pas juste une mise à jour de logiciel).

Toutes ces données sont transférées vers l’application Suunto où l’on peut les visualiser à différentes échelles de temps (quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel).

La partie montre connectée n’a pas évoluée et reste strictement cantonnée au minimum : smart notifications.

Petite évolution, plus besoin de Suunto Link sur votre ordinateur pour récupérer une mise à jour. La Suunto 9 Peak est la première montre connectée de la marque à faire ses mises à jour via Bluetooth, depuis l’application sur smartphone.

Télécharger le manuel utilisateur

Snap to route

Suunto 9 Peak snap to route

Avec Snap to route, la Suunto 9 Peak devient sans conteste la plus précise des montres GPS. Laissez-moi vous expliquer pourquoi (et comment ça fonctionne).

L’idée de Snap to route, c’est de faire que la trace GPS enregistrée par la montre vienne se superposer exactement à l’itinéraire à suivre (le fichier GPX). Donc concrètement, si vous planifiez un itinéraire de 12km550 de trail, la Suunto 9 Peak affichera 12km550 à l’arrivée. Même si vous êtes passé sous un pont, que vous avez couru en montagne, en forêt ou en ville, tous ces trucs qui font que toutes les montres GPS font des erreurs.

Snap to route est utilisable avec n’importe quel profil sportif qui utilise le GPS, pas seulement la course à pied.

Pour commencer, il faut donc charger et suivre un itinéraire. Ca ne fonctionne pas sans ça.

Ensuite, la Suunto 9 Peak va enregistrer votre position GPS chaque seconde mais elle va ensuite, si besoin, effectuer une petite translation pour replacer ce point GPS sur l’itinéraire (comme si de rien n’était).

Est-ce que ça veut dire qu’on ne peut pas s’éloigner de l’itinéraire prévu ? Ben si, à partir du moment où vous vous éloignez de plus de 100m, la Suunto 9 Peak repasse en enregistrement GPS classique, avec la trace GPS enregistrée par la puce GPS et il n’y a plus de recalage par rapport à l’itinéraire.

Et même chose, vous pouvez revenir sur l’itinéraire et Snap to route se réactive.

Snap to route a 2 points faibles :

  • Il faut que votre itinéraire soit bien propre, étant donné que la montre va raccrocher votre position sur cet itinéraire. Si vous avez tracé un itinéraire à main levée (sans suivre les chemins), votre trace GPS sera exactement pareille.
  • La phase de transition où l’on décroche de Snap to route en s’éloignant de plus de 100m de l’itinéraire est très brouillonne et génère donc une erreur.

Ca va peut-être vous paraître étonnant mais Snap to route sera encore plus utile aux coureurs des villes qu’aux traileurs des montagnes.

Finalement, c’est souvent en ville, entre les immeubles, que les traces GPS sont les plus pourries. Et en ville, on suit généralement l’itinéraire prévu. On voit souvent sur les réseaux sociaux des messages le lendemain des courses officielles comme le marathon de Paris de gens qui se plaignent de ne pas avoir la bonne distance à l’écran de leur montre GPS. Et je veux bien croire que ça puisse pourrir une stratégie de course. Eh bien pour tous ceux-là, Snap to route est la solution miracle. Chargez l’itinéraire du marathon de Paris la veille de la course et vous aurez précisément 42,2km à l’arrivée. Surtout, vous aurez des temps de passage intermédiaires qui seront corrects, parce que la distance affichée sur votre montre GPS sera correcte.

En trail, les choses peuvent être quelque peu différentes. Utiliser Snap to route veut dire que vous êtes obligé de suivre l’itinéraire du début à la fin. C’est pas que l’improvisation est impossible (l’algorithme gère les éloignements), mais la transition d’un mode Snap to route ON à un mode Snap to route OFF engendre des erreurs.

Autonomie

Suunto 9 Peak autonomie

La bonne surprise, c’est que le changement de format n’a pas entrainé de diminution de l’autonomie.

Le gestionnaire de batterie propose par défaut 4 modes, que l’on peut appliquer à chaque profil sportif :

  • Performance : meilleure précision GPS (1s), 25h
  • Endurance : FusedTrack avec 1 point GPS toutes les 60s, 60h
  • Ultra : FusedTrack avec 1 point GPS toutes les 120s, 120h
  • Tour : 1 point GPS toutes les heures (pas de FusedTrack), 170h

En complément, on peut créer un mode perso, en jouant sur les paramètres suivants :

  • Précision GPS
  • Extinction automatique de l’écran
  • Ecran tactile

Je ne sais pas pourquoi on n’a plus accès dans le mode perso aux autres réglages (Bluetooth, vibration, luminosité, FC au poignet).

En situation réelle, 1h de sport avec GPS consomme 4% de batterie. Donc on est bien sur ce qu’annonce Suunto. C’est plutôt 5% par heure si l’on utilise

Les 2 modes FusedTrack offrent 50 et 120h d’autonomie. Av système de géopositionnement (genre GPS + Galiléo).

Avec FusedTrack, la Suunto 9 Peak ne relève une position GPS que toutes les 60 ou 120s respectivement et comble les blancs avec ses autres capteurs (accéléromètre, gyroscope et boussole). Mes tests ont montré par le passé que FusedTrack fonctionne très bien en course à pied, moyennement bien en randonnée et pas du tout pour tous les sports sur lesquels le bras ne bouge pas (vélo notamment).

Le mode Tour fait monter l’autonomie à 170h mais les points GPS sont encore plus espacés et la trace les relie en ligne droite.

Suunto annonce 7 jours d’autonomie en mode montre connectée, ça dépend bien sûr de votre pratique sportive.

Pour la première fois, Suunto a implémenté une charge rapide sur la Suunto 9 Peak. Concrètement, il suffit d’une heure pour avoir une recharge complète, de 0 à 100%. Il suffit de 10 minutes de recharge pour regagner suffisamment d’autonomie pour 1 journée avec 1h de sport.

Du coup, cette recharge rapide plus la possibilité de recharge en course est selon moi plus intéressante que d’utiliser un mode GPS dégradé pour augmenter l’autonomie. Stop à un ravito, 10 minutes de recharge et vous repartez pour quelques heures.

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Champs de donnée

Suunto 9 Peak champ donnée
  • Allure : instantanée, moy, max, moy tour, max tour, moy intervalle
  • Altitude : instantanée, max, min, max tour, min tour
  • Dénivelé : d+, d+ tour, d-, d-tour
  • Cadence : instantanée, max, moy, max tour, moy tour
  • Calories
  • Distance : totale, activité actuelle, tour, intervalle, nautique
  • Durée : totale, activité actuelle, activité précédente, tour, intervalle
  • EPOC
  • Fréquence cardiaque : instantanée, moy, max tour, min tour, moyenne du tour, max intervalle, moy intervalle, %FCmax, %maxFCmax tour, %maxFCmax intervalle, %minFCmax tour, %moyFCmax, %moyFCmax tour, %moyFCmax intervalle
  • Heure
  • Navigation : heure d’arrivée prévue itinéraire, heure d’arrivée prévue POI, temps de trajet itinéraire, temps de trajet POI
  • Tours et intervalles : nombre de tours, répétition de l’intervalle actuel
  • PTE
  • Puissance : 3s, 10s, 30s, moy, max, max tour, moy tour, moy intervalle
  • Soleil : heure de lever, heure de coucher
  • Température : instantanée, max, moyenne, tour
  • Temps de récupération
  • Vitesse : instantanée, max, moy, max tour, moy tour, moy intervalle, nautique, nautique moy
  • Vitesse verticale : instantanée, moy, moy tour

Running

Suunto 9 Peak running

Par défaut, la Suunto 9 Peak affiche 4 données par écran de données. Mais on peut personnaliser ça depuis l’application. Malgré la plus petite taille de l’écran, on peut aussi opter pour des affichages à 5 ou 7 données. En outre, Suunto propose aussi d’autres types d’écran :

  • Graphique
  • Colonnes (pour afficher les données par tour)
  • Zones d’intensité
  • Intervalle (puissance, vitesse, allure, FC

Suunto a introduit un nouvel écran SuuntoPlus : le partenaire virtuel, en optant pour une implémentation sans aucune programmation préalable. Concrètement, on active SuuntoPlus / Partenaire virtuel pendant le GPS fix, on part courir et voilà. Le partenaire virtuel va se caler sur l’allure du premier kilomètre et après, il comparera la progression des kilomètres suivant par rapport à ce premier kilomètre. Autant dire qu’il y a pas mal de contraintes à ce mode de partenaire virtuel :

  • Il ne faut pas partir trop vite
  • On ne peut pas non plus faire de positive split
  • Il ne faut pas que le premier kilomètre soit en côte
  • Il ne faut pas s’arrêter à un feu rouge pour traverser une route pendant le premier kilomètre

D’autres écrans SuuntoPlus sont plus utiles, notamment tous ceux qui permettent de déclencher des tours automatique en fonction de l’altitude, de la réalisation d’une boucle ou de l’alternance d’allures.

Malheureusement, Suunto n’a pas fait évoluer le mode de fonctionnement de SuuntoPlus. Personnellement, j’y vois 2 contraintes :

  • On ne peut ajouter qu’une seule fonctionnalité à la fois. On ne peut pas, par exemple, partir en trail avec l’écran Climb pour suivre ses montées et l’écran Météo. On peut quand même utiliser le suivi d’itinéraire en même temps qu’un écran SuuntoPlus.
  • Par défaut, SuuntoPlus est toujours sur off. C’est-à-dire qu’on est obligé à chaque fois d’aller dans les options pendant le GPS fix pour activer l’écran SuuntoPlus que l’on veut. J’aurais aimé qu’on puisse activer par défaut l’écran Climb sur le profil Trail, par exemple.

Suunto ne permet toujours pas de programmer une séance d’entrainement complexe. On est limité à la programmation d’une séance de fractionné simple depuis la montre. On rentre la durée ou la distance de chaque intervalle et chaque phase de récupération, avec le nombre de cycles à réaliser. Il n’y a pas d’échauffement à programmer. On part simplement courir et lorsqu’on est chaud, on va sur l’écran d’intervalle et on lance les intervalles en appuyant sur le bouton du haut. On peut personnaliser chaque écran depuis l’appli.

Le GPS fix est super rapide : 2 secondes en général, pas plus. Le capteur cardio est plus long à trouver une première mesure de fréquence cardiaque.

Pendant le GPS fix, on peut aller régler quelques options du profil sportif :

  • SuuntoPlus
  • Zones d’intensité (FC, allure)
  • Objectif (durée, distance)
  • Navigation
  • Intervalles
  • Rétroéclairage
  • GPS (on/off)
  • Cardio optique (on/off)
  • Autres capteurs
  • Mode de batterie
  • Thème (noir sur fond blanc ou blanc sur fond noir)
  • Tour auto
  • Pause auto
  • Sensations

L’allure instantanée est stable, même en forêt.

L’écran est assez pâle. C’est une caractéristique du saphir, qui crée plus de reflets qu’un écran Gorilla glass DX. Le rétro éclairage améliore ça.

En fin d’entrainement, on peut sélectionner notre ressenti, selon 5 niveaux. C’était surtout à l’époque de Movescount, car on pouvait créer des graphiques présentant les performances avec le niveau d’effort ressenti. Maintenant, c’est moins utile. C’est un genre de tag qu’on retrouve dans les statistiques de chaque séance. Si ça vous énerve, vous pouvez le désactiver.

Outdoor

Suunto 9 Peak outdoor

Malgré sa petite taille, la Suunto 9 Peak est bien une montre GPS outdoor, qu’on soit en enregistrement GPS ou pas.

Sans lancer d’enregistrement d’activité, on a un widget outdoor qui permet de visualiser :

  • L’altitude actuelle, un graphique d’altitude sur les 2 dernières heures
  • La pression atmosphérique actuelle, un graphique de pression atmosphérique sur les 12 dernières heures
  • La température actuelle

Dans le widget navigation, on accède ensuite à la boussole, dont on peut régler la déclinaison magnétique et le format des coordonnées (degré, millièmes) et au relevé de position GPS, que l’on peut afficher dans 17 formats différents (UTM, MGRS, WGS84 et une douzaine d’autres).

Ensuite, en enregistrement GPS, on a différents outils d’aide à la navigation (petit poucet, points d’intérêt, suivi d’itinéraire, relèvement, retour départ). En utilisant le suivi d’itinéraire, on active aussi un écran de suivi du profil d’altitude. Chez Suunto, l’affichage de l’écran de navigation fait basculer automatiquement la précision GPS en mode meilleur (1s). Attention donc si vous comptiez utiliser le mode Performance ou Ultra pour bénéficier d’une meilleure autonomie.

Personnellement, je trouve que les alertes turn by turn ajoutent du confort au suivi d’itinéraire. En effet, lorsqu’on sait que le prochain virage est à 1,54km de distance, on sait qu’on peut courir un bon moment sans trop s’en préoccuper (c’est-à-dire sans regarder l’écran de sa montre toutes les 30 secondes pour vérifier qu’on est bien toujours sur l’itinéraire).

Mais je trouve l’implémentation faite par Suunto moyenne. On reçoit une première notification 100m avant le virage, puis une deuxième au moment de tourner, qui indique aussi la distance du prochain virage. Le problème c’est qu’à chaque fois, la notification couvre tout l’écran. Donc on reçoit une notification d’approche de virage, on regarde l’écran de la montre mais on ne voit plus la trace GPS. Bof. Et si jamais on doit faire un S, avec 2 virages très rapprochés, alors on peut avoir l’alerte du premier virage qui nous empêche de voir arriver le 2e virage.

D’autant que, quitte à couvrir tout l’écran avec la notification, Suunto aurait pu dessiner une flèche, en gros (en énorme même), qui indique la forme du virage mais non, l’indication de virage est donnée en texte. Alors j’imagine le mec qui en est à 150km sur l’UTMB… il va quasiment falloir qu’il s’arrête pour lire l’alerte turn by turn.

Bref, si ça vous soûle, vous pouvez désactiver le turn by turn lorsque vous tracez l’itinéraire dans l’application Suunto.

Parmi les champs de donnée, on trouve aussi toutes les aides à la navigation : heure d’arrivée prévue, temps de trajet prévu jusqu’au prochain POI ou jusqu’à l’arrivée, distance jusqu’au prochain POI ou jusqu’à l’arrivée.

En plus d’afficher les heures de lever et coucher du sommeil, on peut régler une alarme sur ces critères. Et il y a bien sûr l’alerte orage.

Autres sports (et multisports)

Suunto 9 Peak multisports

La centaine de profils sportifs disponible dans l’application Suunto permet de couvrir tous les besoins, même le surf et le squash. Il y a bien 2 profils de natation, en piscine et en eau libre.

Malheureusement, il n’y a pas grand-chose de spécifique pour les sports un peu hétéroclites. Le mode musculation ne compte pas automatiquement les répétitions et les séries, pas de fréquence ce mouvements sur les sports de rame (aviron, stand up paddle), etc.

Côté multisports, il y a 2 façons de faire.

Premièrement, le profil triathlon, qui permet d’enchaîner natation, vélo et course à pied, en prenant en compte les transitions, par un appui long sur le bouton du haut. Ce profil n’est pas personnalisable et on ne peut pas en créer un perso. Il reprend le premier écran de chacun des 3 profils, sans les autres écrans (graphiques, tableau pas tour, etc) et sans navigation possible. Bref, c’est un profil minimaliste dédié au jour de la course.

L’autre possibilité, qui peut être utilisée pour n’importe quelle épreuve multisports, c’est le changement de profil à la volée. En gros, vous lancez un enregistrement à partir d’un profil sportif et à n’importe quel moment, vous pouvez appuyer longuement sur le bouton du haut pour changer de profil sportif, sans stopper l’enregistrement. Il y a 2 différences avec le profil triathlon :

  • L’enchainement des profils n’est pas fixé à l’avance
  • Il n’y a pas de transitions

Ca veut dire que vous pouvez l’utiliser pour n’importe quel raid multisports mais que pour des épreuves avec des changements multiples comme du swimrun ou du run & bike, ça risque de devenir saoulant. Ensuite, il va falloir à chaque fois aller chercher le profil sportif suivant parmi la liste des profils sur la montre. Là, il faut exploiter le fait qu’ils se classent par ordre chronologique d’utilisation (le dernier profil utilisé passe en tête de la liste) ; je vous recommande donc de les mettre dans le bon ordre la veille.

Si vous voulez prendre en compte des transitions avec cette technique, il vous suffit de créer un profil perso que vous appellerez ‘transition’ et le tour est joué.

Précision GPS / cardio

Commençons directement par la précision GPS de la Suunto 9 Peak utilisant l’algorithme Snap to route, sur une sorte randonnée en montagne. Forêt, chemin sinueux = plein de sources d’erreurs potentielles. D’ailleurs, on voit bien que le tracé bleu d’une montre GPS classique est très brouillon. Du côté du tracé orange, on ne voit qu’un trait (superposition parfaite entre la trace GPS aller et la trace GPS retour) parfaitement aligné avec le sentier.

Au final, Snap to route permet à la Suunto 9 Peak d’avoir une précision GPS parfaite là où une montre GPS classique termine avec une erreur de 400m (5,6% d’erreur). J’aurais pu emporter 10 montres GPS ce jour-là, aucune n’aurait atteint la précision GPS de la Suunto 9 Peak.

Test Suunto 9 Peak : plus petite, plus robuste, aussi performante

Maintenant, étudions la précision GPS classique de la Suunto 9 Peak. Comme j’étais en vacances, j’ai pu profiter des montagnes du Jura pour réaliser quelques tests en trail. Ici, on a la trace de montée à gauche (dans le sens haut vers le bas) et la descente à droite. La trace GPS de la Suunto 9 Peak à la montée passe précisément par l’itinéraire que j’ai emprunté (pas vraiment un chemin) le long du petit chalet qu’on voit sur la gauche. A la redescente, même chose, la trace de la Suunto 9 Peak est bien positionnée sur le chemin.

Suunto 9 Peak trace GPS montagne

Un peu plus loin, dans la forêt, la trace GPS de la Suunto 9 Peak suit bien le petit sentier qui monte, qu’on devine entre les sapins.

Suunto 9 Peak trace GPS forêt

Plus haut, sur les crêtes, il n’y rien pour empêcher une bonne réception GPS et les traces sont à peu près équivalentes.

Suunto 9 Peak trace GPS crète

Autre sortie sur une route forestière à mi-côte, que j’avais sélectionnée pour son tracé sinueux. Cette fois, les 2 montres GPS font jeu égal. Et d’ailleurs, la distance à l’arrivée est la même.

Suunto 9 Peak trace GPS Vesancy

Retour dans le Nord, en forêt, avec cette fois la Forerunner 745, que je considère comme la montre GPS la plus précise actuellement (sans Snap to route évidemment). Visuellement, je placerais la précision GPS de la Suunto 9 Peak comme meilleure que la Fenix 6X Pro Solar mais légèrement moins bonne que celle de la Forerunner 745.

Suunto 9 Peak trace GPS forêt terril

Un peu plus loin, je pars à l’assault du terril. La Suunto 9 Peak rivalise quasiment avec la Forerunner 745.

Suunto 9 Peak trace GPS terril

Dernière zone de test : le bord du canal. Sur les portions rectilignes, on voit que la trace GPS de la Forerunner 745 est bien au milieu, avec les 2 autres traces qui s’écartent parfois légèrement d’un côté ou de l’autre. Par contre, sur le passage sur la passerelle, la Suunto 9 Peak fait encore une fois mieux que la Fenix 6X Pro Solar.

Suunto 9 Peak trace GPS canal

Toutes les traces GPS précédentes ont été réalisées avec le mode GPS + QZSS qui équivaut à GPS en France, étant donné que QZSS est un système de géopositionnement japonnais qui n’émet qu’au-dessus du Japon et de l’Australie. J’ai réalisé un test supplémentaire en réalisant 2 fois la même boucle, une fois en GPS seul et une fois en GPS + Galiléo. Résultat : je trouve la trace GPS + Galiléo meilleure.

Suunto 9 Peak trace GPS Galileo

Côté cardio, j’ai commencé un peu fort. C’est sûr que partir sur une sortie trail et aller tutoyer sa FCmax, c’est pas forcément rendre le boulot facile pour le capteur cardio optique de la Suunto 9 Peak. Néanmoins, ce premier essai était encourageant, car on voit que le suivi de la fréquence cardiaque est bon sur les phases basses, en gros jusqu’à 160bpm et il décroche sur les passages au-dessus.

Suunto 9 Peak FCmax

Sur la sortie suivante, un peu moins raide, on peut dire que le suivi de la FC est parfait, même jusqu’à 175bpm. Après 2 essais, je peux déjà vous dire que les résultats du nouveau capteur cardio optique LifeQ est largement meilleur que le Valencell des précédentes Suunto avec capteur cardio optique. Avec le Valencell, le suivi était systématiquement mauvais sur les 8-12 premières minutes.

Suunto 9 Peak cardio trail

Et sur une sortie en endurance, à la limite des zones 2 et 3, j’ai aussi obtenu de bons résultats, à l’exception de 3 minutes sur la fin. Mais bon, ça fait une grosse amélioration par rapport aux Suunto d’ancienne génération. S’il n’y a pas de différence de fonctionnalités entre la Suunto 9 Peak et la Suunto 9 Baro, la fiabilité du capteur cardio optique a été grandement améliorée.

Test Suunto 9 Peak : plus petite, plus robuste, aussi performante

Côté altimètre, aucun problème.

Suunto 9 Peak alti terril Suunto 9 Peak alti Mont Rond

Activité quotidienne

Suunto 9 Peak activité quotidienne

Le premier widget de suivi de l’activité quotidienne compte le nombre de pas et de calories brûlées, présentées de manière ponctuelle ou alors en graphique à bâtons sur la semaine.

Le deuxième, c’est l’enregistrement de la fréquence cardiaque, qui donne la FC instantanée, la FC au repos et un graphique sur les 12 dernières heures.

C’est le même widget qui permet de prendre une mesure de SpO2 mais dans ce cas, il ne s’agit que d’une mesure ponctuelle, à ce stade il n’y a pas de suivi 24h/24. Remarquez, ça économise de la batterie… C’est assez contraignant puisqu’il faut rester parfaitement immobile pendant environ 30 secondes (c’est comme ça sur toutes les montres cardio GPS) mais la mesure est quand même bien capricieuse avec la Suunto 9 Peak (il m’a fallu 4 essais pour avoir ma première mesure valide).

Mais ce procédé limite quand même s’utilisation du SpO2 à un contrôle lorsqu’on est en altitude. Genre vous arrivez au camp de base de l’Everest, vous contrôlez votre SpO2 le soir avant de vous coucher et le lendemain matin avant de repartir plus haut. Cette donnée n’est pas du tout prise en compte dans l’algorithme de récupération comme chez Garmin.

Le widget Ressources est comparable au Body battery de Garmin. Et pour cause, c’est le même algorithme de Firstbeat. C’est un algorithme qui intègre toutes les sources de stress et de récupération. C’est-à-dire que l’indicateur baisse avec le sport, l’activité physique en général (si vous avez un boulot physique ou en station debout, etc) et qu’il remonte avec les périodes de calme, sieste et sommeil. Je trouve que c’est super pour s’assurer de l’équilibre sport / récupération.

Les données de ces 3 widgets sont envoyées automatiquement à l’application Suunto, où l’on peut consulter les résultats selon différentes échelles de temps (quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel). On peut aussi superposer l’évolution de plusieurs données sur le même graphique. Franchement, Suunto a bien fait évoluer sa nouvelle appli.

Enfin, le widget de suivi du sommeil présente l’évolution sur la semaine du temps de sommeil et de la fréquence cardiaque au repos. Il n’y a pas beaucoup plus de détails dans l’application. On a la qualité du sommeil et la durée passée en sommeil profond, mais pas le temps passé dans les autres phases de sommeil. Cela dit, je trouve l’approche de Suunto intéressante : elle présente 2 données en première intention : la durée du sommeil et les ressources au réveil (+ les ressources gagnées pendant la nuit). Pour moi, ça suffit à savoir si l’on a passé une bonne nuit et si la récupération a été assez bonne pour enchainer avec la séance d’entrainement du jour.

Montre connectée

Suunto 9 Peak montre connectée

La Suunto 9 Peak marque une étape de plus dans la transformation numérique de Suunto. Ces dernières années, depuis que Suunto a abandonné Movescount, on utilisait l’application Suunto pour tout faire (configuration des profils sportifs, consultation des statistiques). Mais il fallait ressortir un ordinateur et Suuntolink pour mettre à jour sa montre. Avec la Suunto 9 Peak, les mises à jour se font désormais sans contact, via Bluetooth avec l’application Suunto.

Par défaut, la Suunto 9 Peak arbore une nouvelle watchface, qui donne l’heure, la date (ou l’altitude, la batterie, le temps de sport de la semaine) et affiche les jours de la semaine en les marquant d’une pastille ceux où vous avez fait du sport. Sinon, on peut opter pour une watchface outdoor qui affiche les heures de soleil, ou une autre. En tout, il y en a 11, numériques ou analogiques, avec la possibilité de choisir la couleur dominante sans autre possibilité de personnalisation.

Suunto a ajouté plusieurs possibilités pour configurer le rétro éclairage. L’idée est de rendre l’écran lisible dans le noir (l’inconvénient principal des écrans transréflectifs), en s’aidant d’un capteur de lumière ambiante afin d’ajuster la luminosité (pour ne pas trop pomper sur la batterie). Le problème, c’est que Suunto a rendu la chose un peu compliquée. On a 9 possibilités de réglages, en fonction de :

  • La manière d’allumer le rétro éclairage (permanent, rotation de poignet, jamais)
  • L’utilisation ou non du capteur de luminosité ambiante pour ajuster l’intensité du rétro éclairage

Clairement, 9 combinaisons, c’est trop compliqué. Moi j’utilise :

  • Luminosité : moyenne
  • Veille : adaptatif
  • Tourner et activer : on

Sinon, la qualification de montre connectée se limite à la réception des smart notifications et des alertes de calendrier, avec la possibilité d’activer un mode avion. C’est tout. C’est le minimum mais c’est le principal pour beaucoup de gens qui n’ont finalement pas besoin de plus. On peut soit lire un extrait de message lorsque la notification s’affiche (quelques secondes) ou alors aller lire un message plus long par 2 appuis de bouton (milieu puis bas) ou 2 touchers d’écran tactile.

Chose inédite chez Suunto : on peut maintenant éteindre la montre.

Conclusion du test de la Suunto 9 Peak 

Suunto 9 Peak avis

La Suunto 9 Peak n’est pas une nouvelle montre en soi. Au sens où ce n’est pas une nouvelle entrée dans la gamme de Suunto, qui se placerait entre la Suunto 7 et la Suunto 9 Baro ou au contraire au-dessus de la Suunto 9 Baro. Pour être clair, il n’y a aucune fonctionnalité sportive qui soit propre à la Suunto 9 Peak et absente de la Suunto 9 Baro (le capteur de SpO2 est quand même propre à la Suunto 9 Peak). Mais c’est quand même une montre unique pour la marque, de part son design et son hardware.

Suunto a opté pour un marketing différent de Garmin. Garmin sort au sein de la série Fenix plusieurs montres de tailles différentes. Suunto n’a pas sorti une Suunto 9 Peak et une Suunto 9 Peak S. Mais du coup, je ne suis pas sûr que ça soit clair dans l’esprit de potentiels acheteurs que la Suunto 9 Baro (sortie en 2018) et la Suunto 9 Peak (sortie en 2021) partagent les mêmes fonctionnalités et ne se différentient que par le design. Les gens vont forcément se dire que la Suunto 9 Baro est la vieille et la Suunto 9 Peak est la nouvelle…

La Suunto 9 Peak tire aussi parti des améliorations récentes de l’application Suunto, avec plus de possibilités d’analyse graphique multi-données et l’intégration de la charge d’entrainement de TrainingPeaks. Il ne reste plus qu’à intégrer le transfert d’entrainements programmés de TrainingPeaks vers la Suunto 9 Peak et tout le monde sera content (croisez les doigts).

Ajoutez à cela des données d’une précision parfaite avec Snap to route, un capteur cardio plus précis et on a au final une très bonne montre GPS multisports, actuellement la meilleure de la gamme Suunto.

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Lorsque vous consultez un article de “test”, vérifiez toujours qu’il contient des vraies photos prises pendant le test. S’il ne contient que des images du produit sur fond blanc, alors ce n’est pas un test. L’auteur d’un tel article l’a écrit sans jamais avoir eu le produit dans les mains. Je vous laisse juger de la pertinence de ses analyses…

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