L'autre jour, je lisais dans politico.eu "Il est plus facile pour une chancelière allemande de lancer des ballons d'essai que pour un président français, dont la parole devient vite loi. Ce niveau de pouvoir s'accompagne de la tâche désagréable d'avoir à faire face à une opposition non pas au parlement mais d'un mouvement protestataire - petit peut-être, mais plutôt radical, et donc bien couvert par les médias."
Je n'avais pas l'impression qu'il était "bien couvert par les médias". Ce qui me fait demander, s'il n'y a pas deux France, celle à laquelle j'appartiens, et celle qui manifeste, et qui est "couverte par les médias", que je n'écoute pas.
Cela m'a rappelé une conversation avec un voisin qui me disait que les médias avaient appuyé la candidature de M.Macron, alors que je pensais le contraire.
Cela pourrait aussi expliquer pourquoi des amis se font censurer par les médias sociaux : ils ont la mauvaise opinion, dans le mauvais camp.
Enseignement ? Le gouvernement n'empreinte probablement pas les bons canaux de communication. Et il n'écoute probablement pas les bonnes personnes...