Un brevet EA pourrait utiliser des commandes vocales pour contrôler les jeux à distance

Electronic Arts dépose une demande de brevet qui propose une technologie permettant aux joueurs de contrôler les jeux à distance grâce à la reconnaissance vocale.

Les sociétés de jeux vidéo essaient constamment de trouver de nouvelles façons d’améliorer l’expérience du joueur et l’immersion dans un jeu. Sony semble être l’un des plus actifs dans ce domaine, la société déposant fréquemment des brevets pour des innovations comme jumeler des joueurs PlayStation en difficulté avec des experts, en suivant les expressions faciales réelles et en les convertissant en emojis, et en développant un système de jeu permettant de parier lors d’événements esports. Nintendo et Arts électroniques déposent également régulièrement des brevets pour attirer les joueurs et enrichir leur expérience.

Un autre point central pour certains brevets est d’étendre l’engagement de l’utilisateur avec un jeu aussi longtemps que possible et d’inciter l’utilisateur à jouer sur plusieurs sessions. La durée pendant laquelle un utilisateur s’engage et profite d’un jeu vidéo est directement liée au niveau de succès global de ce jeu. Cette théorie s’applique à la fois aux titres solo et multijoueurs, car jeux vidéo qui offrent une mauvaise expérience multijoueur aura du mal à maintenir un nombre constamment élevé d’utilisateurs.

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Le 3 août, Electronic Arts a déposé un brevet pour une “application compagnon à commande vocale” qui permettrait aux utilisateurs de contrôler un jeu vidéo avec reconnaissance vocale à l’aide d’un appareil mobile. Les joueurs pourraient utiliser l’application compagnon lorsqu’ils ne peuvent pas accéder directement au jeu vidéo, par exemple en raison de l’éloignement de la console ou d’autres obligations. Le but de cette technologie est de maintenir l’engagement d’un joueur avec l’application compagnon et donc indirectement avec le jeu vidéo lui-même.

Dans le cas du brevet EA, l’application associée donnerait aux joueurs la possibilité d’interagir avec au moins une partie d’un jeu sans avoir à exécuter le logiciel de jeu vidéo. Les exemples cités sont un joueur utilisant l’application pour personnaliser leur personnage de jeu vidéo ou une équipe, acheter ou vendre des objets numériques, et même demander à un personnage ou une équipe d’effectuer une action particulière ou de se rendre à un certain endroit.

Le EA L’application compagnon pourrait également suivre les statistiques des personnages, les quêtes ou missions disponibles et le nombre de personnes jouant actuellement au jeu sur un serveur particulier. Dans certains scénarios, l’utilisateur peut jouer à des mini-jeux qui récompensent des objets dans le jeu comme des armes, des costumes ou des points de compétence. Un autre exemple fourni de l’utilisation de l’application est celui d’une personne dirigeant un PNJ via des commandes vocales tout en déplaçant également le personnage du joueur avec le contrôleur.

L’attrait d’une telle application compagnon, en plus de garder une personne régulièrement engagée dans un jeu même lorsqu’elle ne joue pas activement, est qu’elle nécessiterait moins de puissance de traitement et pourrait donc être utilisée même sur des appareils mobiles bas de gamme. Il pourrait utiliser des haut-parleurs à commande vocale comme Amazon Echo ou Google Home. Le Arts électroniques le texte du brevet précise que si la description fournie concerne les jeux vidéo, l’application associée pourrait également s’avérer utile avec d’autres types de logiciels.

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Hideo Kojima critique les médias numériques

A propos de l’auteur

Pam K Ferdinand
(374 articles publiés)

Fan de longue date d’horreur de survie, de RPG de toutes sortes et de tireurs, Pam s’essayera à tous les genres, à l’exception du sport. Les séries préférées incluent Silent Hill, God of War, Far Cry et les jeux Souls. Dans ses temps libres, Pam s’intéresse également aux langues étrangères, à la peinture à l’aquarelle et lit beaucoup trop de fantasy, de science-fiction et d’horreur.

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