La vie des gensde passage
L'intranquille tranquilles'en sort de bonne heureun peu grisé alorspar l'espace de rues tranquilles;trois fois dans la même phrase.Chemin de merallaité
au soleilpour son quatre-heuresdans la définition simple du dictionnaire.
Il y aurait forcément un sens au cadenasmais la rouille est passée par làet entre l'ouvrir ou fermeron ne sait plus à quelle clé se vouer.
"L'échappée, ah-cette lueur bleu sombrele long du fleuve puisl'éclair d'ambre doré puis encorela lueur sombre tout le long du fleuve(vieux rafiot noir là-bas traînant
près d'un gros paquebot blanc)et les nuages filant basau-dessus des vagues grises au crêts écumantes(ah cette courbe qui se brise)et en-hautle vol noir des goélands.../..." Kenneth White extrait de: "La porte de l'ouest""La marée effacera le chemin de l'estuaireet tout sera pareil;dehors pourtant la petite îleferme les yeux;trompeuse, la diguetourne autour de ses habitants qui viennentau monde dans un sommeil où ils échangenten silence des univers; leurs paroles sont rareset chaque phrase est comme une épitaphepour cette chose inconnue que porte la marée,et qui inexpliquée vient vers eux et y demeure.Et tout ce qu'embrasse leur regard est ainsidepuis l'enfance : des choses trop grandes, trop rudes,venues d'ailleurs, qui ne leur sont pas destinéeset qui ne font qu'augmenter encore leur solitude."Rainer Maria Rilke- ""L'île- Nordsee-extrait de "Vagabondages"-Rivage- revue de poésie -n°27-février 1981
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SOUS LE TAPIS
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