Le retour en France d’une usine des cycles Mercier à Revin dans les Ardennes, devait permettre la création de 270 emplois (800 avec les emplois induits), mais fin juillet, l’Etat a annoncé le retrait de son soutien et fait ainsi dérailler la relocalisation de Mercier.
Devant la friche industrielle, qui devait accueillir l’usine, pour laquelle l’entreprise avait déjà réalisé plus de deux millions d’euros d’investissement et commandé des machines, la désillusion est grande et la colère immense dans la population.
La raison évoquée par l’Etat tient à des soupçons d’irrégularités commises par le PDG du groupe par le passé. Si tel était le cas, on se demande comment le ministère de l’Industrie a bordé le dossier, apparemment sans maîtrise, ni volonté, car au lieu de se désengager l’Etat pouvait prendre la main pour assurer une création industrielle dont les besoins sont en plein développement (fabrication de vélos).
Section PCF de Sète