American Horror Stories // Saison 1. Episode 6. Feral.
Bigfoot a toujours été un compagnon facile du genre horrifique mais peu de films et de séries réussissent à rendre cette histoire passionnante. American Horror Stories ne change pas cette lignée de films maudits utilisant cette créature. On se retrouve avec une idée de départ assez bonne qui part dans tous les sens pour ne rien raconter de bien passionnant. Si l’ambiance forestière est plutôt intéressante et change des décors que l’on a vu durant les cinq premiers épisodes, le reste est décevant. American Horror Stories a les mêmes problèmes que sa grande soeur American Horror Story. A chaque fois cette série est capable de ruiner tout le potentiel d’une bonne histoire sans que l’on ne sache réellement comment ils font. Par moment American Horror Stories veut être une série ambitieuse et prestigieuse et à d’autres moments elle reste coincée dans des éléments de série de seconde zone. Si par moment les créateurs ont réussi à trouver un bon équilibre entre les deux, cet épisode démontre à quel point nous sommes face à quelque chose ronronnant qui ne sait jamais sortir des bois.
« Feral » fait l’erreur de ne pas savoir ce qu’il veut être ce qui est dommage car certains moments auraient pu être bien mieux exploités et l’on finit par se retrouver avec un truc qui n’est autre qu’un bordel sans non. Mais peut-être que l’erreur de cet épisode est de vouloir trop en raconter en si peu de temps. Comme dans la série mère, American Horror Stories continue de vouloir raconter tout un tas d’histoires différentes afin de les relier entre elles. Nous avons un enfant disparu, des références à Bigfoot, aux cartels de drogue, un ranger australien dans une forêt américaine et des mutants qui vivent dans les bois; Jusque là on est déjà submergés et l’on sent qu’il est difficile pour American Horror Stories de s’en sortir. La série ne fait rien de neuf et ne nous emmène nulle part. Au contraire, elle gâche tout ce qu’elle cherche à utiliser dans des personnages et idées ennuyeuses qui ne font pas vraiment avancer l’épisode.
Le cold-open était pourtant plein de belles promesses : celles d’une petite histoire certes un brin ambitieuse mais qui est surtout là pour divertir le téléspectateur (et pas l’ennuyer). Durant 39 minutes, j’ai plus passé de temps à chercher où American Horror Stories veut aller qu’autre chose. Je trouve ça vraiment dommage quand on est une série d’horreur sensée avoir une histoire par épisode. C’est la preuve que même d’un point de vue épisodique, l’univers American Horror Story rame pour se renouveler.
Note : 3/10. En bref, si l’idée de départ était bonne comme toujours dans l’univers American Horror Story on s’égare rapidement dans un trop plein d’idées jamais bien exploitées.
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