Son président, Gilbert Tsimi Evouna vient de lancer, un appel à manifestation d'intérêt à l'intention des consultants installés au Cameroun, alors que le recrutement des autres personnels n'a jamais été rendu public.
Le bureau du conseil régional du centre élu au terme du scrutin du 22 décembre 2020, avec pour mission d'œuvrer au développement socio-économique de la région du Centre, semble ne pas répondre aux attentes des populations. L'objectif qui lui a pourtant été assigné est d'améliorer les conditions de vie des populations. Au cours de l'adoption du budget, cérémonie présidée par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea en présence du vice-président du conseil régional,le premier vice-président, Jean-Claude SanamaNkono, certain observateurs ont été surpris de constater que ledit conseil affichait presque complet en terme des effectifs du personnel.
D'où la question de certains quand a été lancé l'opération de recrutement du personnel. Plus grave, le président dudit conseil, ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé vient de lancer un recrutement de deux consultants.Gilbert Tsimi Evouna a lance un appel à manifestation d'intérêt à l'intention des consultants installés au Cameroun, qui désirent participer au recrutement supra indiqué. Une fois recrutés, apprend-on, les deux consultants devraient " participer aux prestations intellectuelles, en soutien à l'activité du Conseil régional ". La consultation concerne les assistants de direction. L'une des conditions qui suscite la curiosité voire l'indignation de l'opinion, dans cette offre d'emploi n'est le fait que, le nombre d'année d'expérience requises : " Avoir une expérience de plus de 40 ans dans le métier d'assistance de direction et avoir travaillé pendant plus de 30 ans dans une administration publique, une entreprise publique ou une collectivité territoriale ", peut-on lire dans la note attribué au président du Conseil régional.
On se rappelle que, au terme des travaux du 28 mai 2021, il a été adopté 3 milliards de budget. Dans le détail, 1,8 milliard de F sont réservés aux dépenses d'investissement. Le reste, soit 1,2 milliard de F, est consacré au fonctionnement. Les dépenses de fonctionnement incluent le paiement des indemnités mensuelles des membres du bureau et du personnel, les indemnités de session, l'organisation des sessions, le déploiement de l'administration et le règlement des charges afférentes. Lors de l'adoption du budget dudit, les dépenses d'investissement, prévoyaient l'acquisition et la sécurisation d'un terrain à hauteur de 200 millions de F. Cet espace doit servir de base aux engins de Génie civil pour les projets de développement du Conseil régional.
Il sera également question de réaliser des travaux de réhabilitation et des aménagements nécessaires à la mise en place effective du Conseil. Les fonds vont aussi servir à l'achat d'équipements de bureau, de matériel roulant et d'engins de Génie civil (porte-chars, bulldozers, camions, etc). Comment comprendre qu'à peine installé que, le Conseil régional compte sur le plan administratif presque l'ensemble de ses effectifs, qui suscite à la fois colère et résignation de certains. On se serait attendu estiment des observateurs, que l'annonce d'un recrutement soit lancé afin que ceux que qui remplissent les conditions requises puissent postulés.Cela n'a malheureusement pas été le cas à la surprise générale.