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Critique Ciné : Those Who Wish Me Dead (2021)

Publié le 21 août 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Those Who Wish Me Dead // De Taylor Sheridan. Avec Angelina Jolie, Finn Little et Jon Bernthal.

Je me demande ce qui s’est passé. Si le synopsis de départ était classique il y avait Taylor Sheridan. Ce dernier à qui l’on doit Sicario et Wind River (2017). Je m’attendais à un film un peu plus ambitieux que cette soupe que l’on nous sert ici pendant un peu plus d’une heure et demie. Bien évidemment tout n’est pas à jeter dans Those Who Wish Me Dead mais c’est médiocre et fainéant. Ce film symbolise parfaitement ce sentiment que j’ai envers Hollywood et le besoin de produire toujours plus pour satisfaire tous les publics quitte à produire des films sans intérêt. Une fois vu, Those Who Wish Me Dead est vite oublié. Angelina Jolie, qui se fait très rare sur le petit écran, méritait tout de même mieux que ce rôle de Direct-to-DVD qui ne lui laisse jamais l’occasion de délivrer quelconque émotion ou bien de mettre en scène ses talents d’actrice de films d’action. Le film est prévisible du début à la fin, écrit avec les pieds et les personnages ne sont jamais développés de façon intelligente. C’est comme si Those Who Wish Me Dead voulait nous prendre pour des buses ou alors Taylor Sheridan, sans idée, s’est dit qu’il fallait peut-être faire un film à cause d’un contrat le liant au studio.

Un adolescent de quatorze ans est témoin d'un meurtre brutal. Il reçoit une fausse identité. Il est transféré au sein d'un programme de formation en milieu difficile pour des adolescents en difficulté. Parallèlement, les assassins sont à sa recherche et ils massacrent quiconque se mettant en travers de leur chemin.

Si seulement le film était accrocheur mais il n’en est rien. On se retrouve avec une histoire tirée par les cheveux qui a du mal à savoir où aller car les scénaristes (ils sont trois à avoir écrit ça quand même !)ne savent pas quoi raconter. Les scènes s’enchaînent et le casting plutôt bon est gâché. L’alchimie entre Aidan Gillen et Nicholas Hoult fait mouche mais n’aide pas vraiment Those Who Wish Me Dead à sortir des sentiers battus. Certaines scènes sont incohérentes comme le caméo de Tyler Perry qui ne fait que me consoler dans ce que je pensais déjà : Those Who Wish Me Dead n’a jamais été écrit. Les dialogues sont quant à eux assez plats, bourrés de clichés, l’intrigue est bourrée d’incohérences et à la fin on se demande ce qui se passe. Après tout, les questions que l’on peut se poser n’ont pas vraiment de réponse (notamment pourquoi l’enfant était visé, qu’est-ce que son père a écrit dans sa lettre, etc.). En ouvrant des fenêtres mais en ne cherchant jamais à les refermer Those Who Wish Me Dead perd tout son intérêt.

Note : 2/10. En bref, malgré un casting réussi Those Who Wish Me Dead est un échec cuisant bourré de clichés autour d’une intrigue aussi plate qu’une planche à pain.

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